Les métiers d'autrefois


Le tonnelier

Les registres et les archives nous rapportent ici et là le métier que faisaient nos aïeux. Cette page en dresse la liste.

Pour une paroisse comme La Foye-Monjault où la viticulture a constitué l'essentiel de l'activité agricole dès le XIIIe siècle, il est au premier abord surprenant de ne pas trouver le terme de « vigneron » dans les registres. En tout cas pas sous l'Ancien Régime, et rarement après. Jusqu'à la Révolution, les paysans étaient tous qualifiés indifféremment de laboureurs et de journaliers. La cause en est peut-être qu'en ce temps, les seuls disposant des moyens pour la production du vin étaient les moines du prieuré et quelques gros propriétaires. En dehors d'une petite production destinée à leur consommation personnelle, les autres se contentaient sans doute de cultiver la vigne et d'en revendre le produit.

La première référence directe au métier de vigneron concerne Louis RIVET, lors du baptême de son fils Louis en 1785. Mais même au XIXe siècle et jusqu'à la dévastation des vignes par le phylloxéra, entre 1880 et 85, on ne relève que le terme de cultivateur, introduit en remplacement de celui de laboureur. Dès la Restauration, ce mot signifie en principe vigneron, même si les villageois cultivaient par ailleurs un peu de blé, d'avoine ou de chanvre. Mais sans que l'on puisse en être sûr, car la part prise par la vigne a reculé à certaines époques, en raison des variations climatiques et des dégâts causés par les hivers de grand froid, tels 1709 et 1788.

Dans les documents d'archive, la viticulture se manifeste surtout dans cette commune par le biais de la tonnellerie. Il y avait des tonneliers de métiers, même si, comme le relate Maxime Arnaud, presque tous les vignerons connaissaient la tonnellerie. Il ajoute que vers 1875 il y avait « des maréchaux, des maçons, des charrons, des menuisiers, des scieurs de long, des cordonniers, des sabotiers, des tisserands, ces trois derniers métiers à peu près disparus ».

Venus d'autres régions pour offrir leurs services, on trouvait aussi des colporteurs, des savetiers et étameurs-rémouleurs. Il est possible de se faire une idée assez précise de ces professions itinérantes sous le Premier Empire, où, par loi, la municipalité devait fournir un passeport à chaque voyageur qui passait par la commune, et en dresser la liste.

Cette page ne recense pas les laboureurs, cultivateurs et journaliers, de loin les plus nombreux. Jusqu'au XXe siècle, ces deux catégories devaient représenter au minimum 75% des employés. À l'exception de quelques notables, jusqu'à la campagne de scolarisation lancée par Jules Ferry vers la fin des années 1870, la plupart des villageois étaient illettrés. Et jusqu'à la Première Guerre mondiale, ils étaient en général relativement pauvres.

Le journalier

Liste des métiers
Voici les professions (ou occupations) relevées dans les registres de La Foye-Monjault. Pour chaque métier, une page recense les individus qui l'ont pratiqué, en les reliant si possible à leur fiche généalogique :

Agents nationaux
Architecte