Guerres napoléoniennes
(1800 - 1815)


Cambronne et la vieille garde, qui compta André CHEVILLON.


Sommaire


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Introduction


Les guerres napoléoniennes firent 1 800 000 morts parmi les troupes françaises et alliées. On estime qu'il y eut 371 000 tués au combat, 800 000 morts de maladie ou de froid, principalement lors de la campagne de Russie, et 600 000 civils.

La liste qui suit est celle de quelques 180 conscrits nés à La Foye-Monjault ou ayant vécu dans cette commune. Elle inclut quelques soldats des communes voisines ayant combattu dans les mêmes régiments. Ce petit échantillon local de l'armée française a participé à toutes les campagnes et pratiquement toutes les batailles de l'Empire.




Les soldats de La Foye-Monjault


  • François ALLAIN. Conscrit de 1808. Incorporé au 26e régiment d’infanterie légère. Il meurt à 22 ans de la fièvre ataxique, à l’hôpital de Berg op Zoom (Hollande) le 26 décembre 1810.
  • Pierre ALLAIN, dit Cornoué. Conscrit de 1807. Incorporé au 55e régiment de ligne le 22 mai 1807. Rapatrié d'Espagne. Décédé à l'hôpital ancien fin 1809, âgé de 22 ans.
  • Simon ALLAIN, dit Clément. Conscrit de 1806. Marié en 1808.
  • Simon ALLAIN. Conscrit de 1812. Faible taille et faiblesse des reins. Réformé pour faible taille, renvoyé à la classe de 1813. Taille reconsidérée : 1.57m. Apte au service. Incorporé dans le 5e régiment d'infanterie légère le 1er décembre 1812 avec Jacques et François CHAIGNON de La Foye et Jean ALLEAU du Grand-Prissé.
  • André Isaac ALLEAU. Conscrit de 1803. Mentionné sur la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XII. En 1809, il obtient un passeport du maire VIEN lui permettant de voyager dans les Deux-Sèvres, en Vendée et Charente Maritime, en tant que charpentier. VIEN note à cette occasion qu'il n'a pas été appelé au service des armées.
  • Jacques ALLEAU, dit le Majeur. Conscrit de 1805. Noté dans une lettre du maire VIEN comme parti en service aux armées en janvier 1807. Décédé au village en 1826.
  • Jean ALLEAU. Conscrit de 1808. Incorporé dans la 5e légion de réserve le 24 avril 1808. Marié en 1816.
  • Jean ALLEAU. Conscrit de 1808. Désigné pour son admission au 79e régiment d'infanterie en juillet 1807 avec départ prévu début juin. Laisse sa place (sans doute en échange d'une indemnité convenue) à Jean ALLEAU ci-dessous, habitant comme lui au Grand-Prissé.
  • Jean ALLEAU. Absent des registres de conscription. Prend la place de Jean ALLEAU ci-dessus. Parti de Niort le 5 juin, incorporé comme fusilier dans le 79e régiment d'infanterie de ligne, le 31 juillet 1807, avec François BONNEAU et Charles Benoît BARREAU. Ils y retrouvent Jean BARBAUD parti trois mois plus tôt, et Louis SAVARIT du Cormenier. Il tombe malade alors que son régiment est stationné en Dalmatie (Croatie). Décédé le 23 janvier 1808 à l'âge de 19 ans, à l'hôpital de Stagno, situé dans la presqu'île de Sabioncello en Dalmatie sur le golfe de Venise.
  • Jean Pierre ALLEAU, dit Moucher. Conscrit de 1806. Noté dans une lettre du maire VIEN comme parti en service aux armées en janvier 1807. Au dépôt des conscrits de la Garde Impériale le 28 février 1809. Passé le 1er mars au 1er régiment de tirailleurs. Fait la Campagne d'Autriche. Resté à l'hôpital de Vienne le 23 mai de la même année, probablement décédé.
  • François ALLEAU. Conscrit de 1810. Réformé gratuitement. Marié avant 1818.
  • Louis ALLEAU. Conscrit de 1800. Mentionné dans le tirage au sort des conscrits de l'an X, désigné pour l'armée de réserve. Il est à nouveau sur la liste des conscrits de l'an XI. Le 28 janvier 1803 (28 pluviôse an XI), la mairie reçoit une lettre de DARRU, capitaine de recrutement du bataillon de réserve des Deux-Sèvres, le sommant de se trouver le dimanche suivant à Beauvoir à neuf heure du matin afin d'y recevoir l'instruction militaire. Il encourt un mois de prison en cas d'absence. Noté dans une lettre du maire VIEN comme parti en service aux armées en janvier 1807. Marié en 1811, charpentier-moulangeur.
  • Pierre ALLEAU. Conscrit de 1810. Taille : 1.39m. Au dépôt. Marié en 1813.
  • Pierre ALLEAU. Conscrit de 1812. Ajourné pour faible constitution le 27 février, renvoyé à la classe de 1813. Réformé pour faible constitution pour la somme de 33.60 fr. Marié cette année-là.
  • Antoine ARNAUD. Sans doute déjà soldat durant les guerres républicaines. Noté dans une lettre du maire VIEN comme parti en service aux armées, absent depuis la Révolution en janvier 1807.
  • François ARNAUD, dit Bordelais. Conscrit de 1805. Taille 1.52m. Réformé gratuitement. Marié en 1813.
  • Jacques ARNAUD, dit Bannoir. Conscrit de 1800, mentionné sur la liste du cahier de recensement municipal de l'an X. Tire un billet blanc lors du tirage au sort (ajourné). Marié en 1805.
  • Jacques ARNAUD, dit Bernuchon. Conscrit de 1800. À la réserve en 1801 (reçoit un salaire de 30 francs de l'armée).
  • Jacques ARNAUD, dit Brigadier. Conscrit de 1800. À la réserve en 1801 (reçoit un salaire de 30 francs de l'armée). Marié en 1814.
  • Jean ARNAUD, dit Canonnier. Conscrit de 1798. Incorporé au 2e régiment d'artillerie en 1814.
  • Jean ARNAUD, dit Charruyer. Conscrit de 1815. Se plaint de la jambe droite, mais jugé apte au service. Marié cette année-là.
  • Jean Baptiste ARNAUD, dit Bernuchon. Conscrit de 1801, mentionné sur la liste du cahier de recensement municipal de l'an X. Désigné par tirage au sort pour l'armée active. Il est en principe soldat pour cinq ans. Non renseigné. Marié en 1812.
  • Hilaire ARNAUD, dit Bordelais. Conscrit de 1809. Réformé gratuitement (ajourné : sa taille est évaluée à 1.51m d'après le registre de recrutement, puis à 1.64m trois ans plus tard. Incorporé comme fusilier dans le 44e de ligne le 19 mai 1813. Passé au 41e régiment le 1er octobre 1814. [Arrière-grand-père de Maxime ARNAUD].
  • Louis Alexis ARNAUD, dit Cul de Plomb. Conscrit de 1801, mentionné sur la liste du cahier de recensement municipal. Réformé dans un premier temps par le docteur Jacques RABETH en raison de sa taille. À la réserve par la suite (reçoit un salaire de 6 fr de l'armée). Marié avant 1816.
  • Pierre ARNAUD, dit Berthelot. Conscrit de 1814. Déclaré apte au service. Incorporé le 7 avril 1813 au 4e régiment de Tirailleurs. Fait la Campagne de Saxe. Blessé le 27 août à la bataille de Dresde. Resté à l'hôpital du lieu où il est peut-être décédé.
  • Pierre ARNAUD, dit Cul de Plomb. Conscrit de 1805. Parti de Niort le 21 septembre 1806, incorporé comme fusilier dans le 79e régiment d'infanterie de ligne le 9 novembre avec Louis GIRAUDEAU de La Foye et Pierre GABORIAUD de Beauvoir. Ils y retrouvent Jean MARCON de Beauvoir et Louis SAVARIT du Cormenier.  Stationné en Dalmatie de 1806 à 1809, en Espagne de 1810 à 1813. Fait partie de l'armée de la Garonne en 1814, avec Charles Benoît BARREAU de La Foye, François SARAZIN de la Charrière, Pierre MARQUET du Cormenier, Michel THIOU de Marigny, Alexis Jacques DOYAL d'Épannes et Pierre ROCHER de Frontenay. Il déserte avec plusieurs d'entre eux le 12 juillet.
  • Pierre Thomas ARNAUD, dit Bordelais. Conscrit de 1808. Taille : 1.54m. Réformé gratuitement avant la revue de départ. Marié en 1822.
  • Louis Matthias BABIN. Conscrit de 1800. Absent lors de l'appel des conscrits de l'an X. Réformé en 1801 par le docteur Jacques RABETH pour faible taille. Marié en 1806.
  • Jean BARBAUD. Conscrit de 1800, mentionné sur la liste du cahier de recensement municipal. Réformé dans un premier temps par le docteur Jacques RABETH en raison de sa taille. À la réserve en 1801 (reçoit un salaire de 9 francs de l'armée). Décédé au village en 1806.
  • Jean BARBAUD. Conscrit de 1806, parti de Niort le 4 décembre. Incorporé comme fusilier au 79e régiment de ligne le 13 mars 1807, où il retrouve Louis SAVARIT du Cormenier.  Il est bientôt rejoint par François BONNEAU, Jean ALLEAU et Charles Benoît BARREAU. Il participe à la campagne de Pologne et à la bataille de Friedland, mais il tombe malade alors qu'il est stationné avec son régiment en Italie. Il décède de la fièvre à 22 ans à l’hôpital de Venise, le 29 janvier 1808. Jusqu'à récemment, la dalle en bâtière de sa sépulture était encore visible au cimetière du village (photo).
  • Charles Benoît BARREAU. Conscrit de 1808. Parti de Niort le 5 juin 1807. Incorporé comme fusilier au 79e régiment de ligne le 31 juillet, avec François BONNEAU et Jean ALLEAU. Ils y retrouvent Jean BARBAUD parti trois mois plus tôt, et Louis SAVARIT du Cormenier. Stationné en Dalmatie (Croatie) et en Italie durant l'année 1809, en Espagne de 1811 à 1813, dans l'armée de la Garonne en 1814, avec Pierre ARNAUD de La Foye, François SARAZIN de la Charrière, Pierre MARQUET du Cormenier, Michel THIOU de Marigny, Alexis Jacques DOYAL d'Épannes et Pierre ROCHER de Frontenay. Il déserte avec plusieurs d'entre eux le 12 juillet. Peu de temps après, en septembre, il épousera Louise DELEZAY à Beauvoir, où il s'installera définitivement et sera garde champêtre.
  • François BARREAU. Conscrit de 1802. Mentionné sur la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XII. Noté dans une lettre du maire VIEN comme parti en service aux armées en janvier 1807. Marié en 1815.
  • François BARREAU. Conscrit de 1814. Taille : 1.45m. Réformé pour défaut de taille. Marié en 1828.
  • Jean BARREAU. Conscrit de 1806. Noté dans une lettre du maire VIEN comme parti en service aux armées en janvier 1807. Incorporé dans la garde impériale le 25 février 1809. Passé au 24e régiment d'infanterie de ligne le 15 avril. Il meurt de la fièvre à l'hôpital de Vienne (Autriche) le 21 mai 1809, âgé de 24 ans.
  • Louis François BASTARD. Conscrit de 1812, mais engagé volontaire à l'âge de 16 ans. Admis dans le 3e régiment de dragons en juillet 1808. Il participe aux combats en Espagne et meurt des suites de ses blessures le 25 septembre 1809 âgé de 17 ans.
  • Jean BAUDIN, dit Dinet. Réquisitionné, sans doute en 1793 lors de la levée en masse de 300 000 hommes. Déserteur. La loi du 14 mai 1802 (24 floréal an X), lui permettra de bénéficier d'une amnistie. Un certificat daté du 18 octobre (26 vendémiaire an XI - N˚475) l'autorise à rentrer chez lui.
  • Simon BELLION. Conscrit de 1814. Engagé volontaire au 1er régiment de hussards.
  • François BENOIST. Conscrit de 1814. Fils aîné d'une veuve, grosseurs aux pieds. Ajourné mais apte au service. Appelée pour la levée de 120 000 hommes, exempté – marié.
  • Jean BERNARD, dit Louzard. Conscrit de 1805. Taille : 1.52m. Réformé gratuitement. Marié en 1811.
  • François BONNEAU. Conscrit de 1807. Parti de Niort le 5 juin. Incorporé comme fusilier dans le 79e régiment de ligne le 31 juillet 1807 avec Jean ALLEAU et Charles Benoît BARREAU. Ils y retrouvent Jean BARBAUD parti trois mois plus tôt. Il décède de la fièvre à l’hôpital militaire de Vicence (Italie) le 29 octobre 1807, âgé de 19 ans.
  • François BONNEAU. Conscrit de 1807. Réformé – frère d'un conscrit attesté. Marié avant 1817.
  • François BONNEAU, dit Bon Jean. Conscrit de 1805. Incorporé dans le 26e régiment de ligne, de 1811 à 1815.
  • Jacques BONNEAU, dit Bon Jean. Conscrit de 1809 mais noté dans une lettre du maire VIEN comme déjà parti en service aux armées en janvier 1807. Réformé gratuitement en 1809. Caporal de la garde national de La Foye en 1810. Marié en 1815.
  • Louis BONNEAU, dit Bon Jean. Conscrit de 1802. Mentionné sur la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XI. Marié en 1807.
  • Pierre BONNEAU, dit Bon Jean. Conscrit de 1807. Entré au service dans le 14e régiment de dragons le 26 février 1807. Participe à la campagne d'Espagne de 1808 à 1812.  Le 8 mai 1811, il prend part à la bataille d'Albuera sous le commandement du maréchal Soult. Quelques jours plus tard, il est blessé aux reins. Il fait ensuite les campagnes d'Allemagne (1813) et de France (1814). Il est fait chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur le 13 mars 1814 [pièces du dossier]. Passé au 1er régiment de dragons le 21 juin. Arrière-grand-père de Maxime ARNAUD, il sera par la suite garde champêtre et maire adjoint du village.
Bataille d'Albuera, en Espagne, le 16 mai 1811, où Pierre Bonneau fut blessé.
Son régiment était intégré à la brigade Bouvier avec le 17e et 27e de dragons.

  • François BONNIN. Conscrit de 1800. Absent lors de l'appel des conscrits de l'an X (demeurant à la Rochelle).
  • Jean BONNIN. Conscrit de 1800, mentionné sur la liste du cahier de recensement municipal de l'an X. Tire un billet blanc lors du tirage au sort (ajourné). Marié en 1812.
  • Louis BONNIN. Conscrit de 1814. Déclaré apte au service le 21 mars 1813. Non renseigné.
  • Pierre BONNIN. Conscrit de 1812. Incorporé comme fusilier dans le 19e régiment d'infanterie de ligne le 4 avril 1812. Il participe à la campagne de Russie (première bataille de Polotsk) avec François CHAMBON, Pierre GÉOFFRIAU, Charles NOLLEAU et François GÉOFFROY de La Foye, et Jacque GÉOFFRIAU de Granzay. Il décède à l'hôpital de Dantzig (Prusse), le premier septembre 1812, au côté de Pierre GÉOFFRIAU.
  • Pierre BONNIN. Conscrit de 1815. Son père âgé de 76 ans. Fracture du bras droit. Réformé.
  • Pierre François BONNIN. Conscrit de 1811. Incorporé dans la 5e cohorte de la garde nationale le 12 avril 1812. Passé le 17 dans la 39e cohorte avec Louis BOYER de La Foye et Louis Jean VASLET de Marigny. Incorporé comme grenadier dans le 141e régiment d'infanterie de ligne le 14 février 1813, fait caporal le 1er juin 1812. Décédé à l'hôpital de Liegnitz (Pologne), le 27 juillet 1813 à l'âge de 22 ans.
  • François BOYER. Conscrit de 1800, mentionné sur la liste du cahier de recensement municipal de l'an X. Présent lors de l'appel des conscrits. Blessé à la main droite. Réformé peu après par le docteur Jacques RABETH pour faible constitution et blessures à la main droite. Marié en 1806.
  • Louis BOYER, dit Laboussay. Conscrit de 1812. Incorporé dans la 39e cohorte de la garde nationale le 17 avril 1812 avec Pierre François BONNIN de La Foye et Louis Jean VASLET de Marigny. Passé au 141e régiment d'infanterie de ligne le 14 février 1813 toujours avec BONNIN et VASLET, mais transféré deux jours plus tard dans le 6e régiment d'artillerie à pied, où il sert de 1812 à 1815.
  • Pierre BOYER. Conscrit de 1803. Mentionné sur la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XII. Marié en 1813.
  • François Antoine BRISSON. Conscrit de 1802. Mentionné sur la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XI. Marié en 1810.
  • Pierre BRISSON. Conscrit de 1799. À la réserve en 1801 (reçoit un salaire de 30 francs de l'armée). Marié avant 1823.
  • Louis BROTTIER. Conscrit de 1810. Réformé pour la somme de 65.08 fr mais néanmoins incorporé au 72e régiment de ligne, le 26 mars 1809, avec Louis GUITTEAU, Louis NOURRIGEON et Pierre MISBERT de La Foye, Pierre SERRIER de Marigny, Louis DURAND et Jacques GIRAUDEAU d'Usseau et François BRUNET de la Charrière. Il participe aux campagnes de 1809, 1810, 1811 et à celle de Russie en 1812. Blessé aux jambes le 17 août 1812 lors de la bataille de Smolensk, fait prisonnier le 30 septembre (avec Louis NOURRIGEON, Jacques GIRAUDEAU et Pierre SERRIER), probablement décédé à l'âge de 22 ans.
La ville de Smolensk fut totalement détruite par l'armée française le 17 août 1812.
Louis Brottier fit partie des quelques 3000 blessés du côté Français.

  • Jean CANTIN, charpentier au port de Rochefort, de 1798 à 1812.
  • Jacques CAULT. Conscrit de 1807. Taille : 1.56m. Réformé gratuitement avant la revue de départ. Marié avant 1814.
  • Jean CHAIGNON, dit Gros Cul. Conscrit de 1801, mentionné sur la liste du cahier de recensement municipal de l'an X. Tire un billet blanc lors du tirage au sort (ajourné). Marié en 1813.
  • François CHAIGNON, dit Pinette. Conscrit de 1807. Incorporé comme fusilier au 14e régiment d'infanterie de ligne le 22 février 1807. Son régiment est engagé à Tortosa et Tarragone sous le commandement du général Suchet. Gravement blessé, il est fait prisonnier à Bellpuig, en Catalogne, le 14 octobre 1811. Il est alors transféré à Tuixent par les Espagnols, où il meurt de ses blessures le 10 décembre à l'âge de 24 ans.
La ville de Tortosa se rend aux troupes du général Suchet le 2 janvier 1811.

  • François CHAIGNON, dit Prébin. Conscrit de 1812. Ajourné pour faible constitution le 27 février 1812. Se plaint de douleurs à la jambe gauche, mais jugé apte au service. Incorporé le 1er décembre 1812 dans le 5e régiment d'infanterie légère avec Jacques CHAIGNON et Simon ALLAIN de La Foye et Jean ALLEAU du Grand Prissé. Passé au 9e Régiment d'infanterie légère où il sert jusqu'en 1814, fait caporal.
  • Jacques CHAIGNON. Conscrit de 1813. Incorporé dans le 5e régiment d'infanterie légère le 1er décembre 1812 avec François CHAIGNON et Simon ALLAIN de La Foye et Jean ALLEAU du Grand-Prissé.
  • Jean CHAIGNON. Conscrit de 1799. Ajourné. Une lettre du 20 août 1800 (2 fructidor an VIII) adressée par le préfet DUPIN au maire de La Foye, fait savoir à Jean qu'il doit payer 300 fr sous quinze jour, sans quoi il devra rejoindre l'armée. VIEN indique qu'il a fait prévenir Jean par courrier, mais qu'il n'a pas obtenu de réponse. Marié en 1812.
  • François CHAMBON. Conscrit de 1812. Mauvaise vue mais jugé apte au service. Incorporé comme fusilier au 19e régiment de ligne le 3 avril 1812. Participe à la campagne de Russie avec Pierre BONNIN, Pierre GÉOFFRIAU, François GÉOFFROY et Charles NOLLEAU. Porté disparu lors de la retraite en décembre.
  • Pierre CHAMBON. Conscrit de 1803. Mentionné sur la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XIII. Incorporé comme fusilier au 17e régiment d'infanterie de ligne le 12 août 1812 (en remplacement de Jean MONNERON, conscrit de 1811). Il y retrouve Pierre François HÉRISSÉ de La Revêtizon. Participe à la campagne de Russie. Décédé de la fièvre lors du siège de Torgau, Saxe, Allemagne, à l'hôpital militaire de cette ville le 8 janvier 1814. Sa mère ne fut informée de son décès que dix ans plus tard, en 1825.
  • André CHEVILLON. Conscrit de 1812. Incorporé dans le 10e régiment d'infanterie de ligne le 10 février 1810. En Allemagne de 1811 à 1812. En Saxe en 1813. Fait la campagne de France en 1814. Le 12 février, il traverse la Marne à la nage pour aller prendre d'assaut un bateau gardé par des tirailleurs russes. Il la retraverse pour aller bâtir un pont. Quelques jours plus tard, il fait quatre prisonniers russes qu'il ramène à la compagnie. Il est fait chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur le 12 mars 1815. Il est en Belgique cette année-là, où il participe vraisemblablement à la bataille de Waterloo. Il est admis dans la Vieille Garde (3e régiment) le 12 mai. Passé à la légion des Deux-Sèvres le 24 septembre.
  • René COUHÉ. Conscrit de 1813. Réformé pour hernie inguinale du côté droit, pour la somme de 9 francs. Marié en 1821.
  • Jacques CLOUZEAU, dit Rossignol. Conscrit de 1808. Taille : 1.54m. Réformé gratuitement avant la revue de départ. Condamné pour un délit non renseigné par la suite. Bagnard à Rochefort, il décède en 1816 à l'hôpital de cette ville.
  • Jean CLOUZEAU. Conscrit de 1803. Mentionné sur la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XII. Taille : 1.51m. Réformé gratuitement. Décédé en 1809 à Treillebois.
  • Louis CLOUZEAU, dit Rossignol. Conscrit de 1814. Se plaint de douleurs dans les reins mais jugé apte au service. Incorporé le 24 avril 1813 dans le 1er régiment d'artillerie de marine.
  • Jean DAVID, 2e régiment du génie de 1811 à 1814.
  • Jacques DELAGE. Conscrit de 1808. Incorporé à la 5e légion de réserve le 24 avril 1808. Marié en 1812.
  • Jean DELAGE. Conscrit de 1813. Incorporé dans le dépôt des conscrits de la garde à Impériale à Courbevoie le 11 décembre 1812. Passé le 15 décembre au 7e régiment de voltigeurs. Passé au 6e voltigeurs le 21 janvier 1813, puis aux dragons de la garde le jour suivant. En Saxe en cette année-là. Replié vers l'arrière le 21 mars 1814. Décédé à Reims le 29 mars 1814 des suites de ses blessures, à l'âge de 20 ans.
  • Pierre DELAGE, dit Bachaud. Conscrit de 1803. Mentionné sur la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XII. Taille : 1.52m. Réformé gratuitement. Marié en 1810.
  • Pierre Martin DELAGE. Conscrit de 1806. Noté dans une lettre du maire VIEN comme parti en service aux armées en janvier 1807. Marié en 1816.
  • Michel DHIVER. Conscrit de 1810. À la fin du dépôt. Taille : 1.56m. Père et mère inconnus, date de naissance inconnue. À la fin du dépôt (frère d'un conscrit attesté [famille d'adoption ?]).
  • Louis DURAND. Conscrit de 1810. Incorporé comme fusilier dans le 72e régiment d'infanterie de ligne le 23 mars 1809, avec Louis BROTTIER, Louis GUITTEAU, Louis NOURRIGEON et Pierre MISBERT de La Foye, Pierre SERRIER de Marigny, Jacques GIRAUDEAU d'Usseau et François BRUNET de la Charrière. Fait les campagnes de 1809, 1810, 1811 et 1812. Blessé à la bataille de Smolensk en août 1812. Transporté à l'hôpital où il décède le 3 décembre 1812, à l'âge de 22 ans.
  • Thomas FABRE. Conscrit de 1814. Se plaint de douleurs à la jambe gauche mais jugé apte au service. Incorporé comme fusilier dans le 70e régiment de ligne le 23 avril 1813, avec Pierre MÉLOCHE et Pierre JUNIN.  Il décède de la fièvre à l’hôpital d’Erfurt (Allemagne), le 20 janvier 1814.
  • Louis FAUCHER. Conscrit de 1815. Se plaint de douleurs au côté droit. Taille : 1.52m. Ajourné pour faible taille.
  • François FRANÇOIS. Conscrit de 1803. Mentionné sur la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XII. Marié avant 1810.
  • Jean Gaspard FRANÇOIS. Conscrit de 1807. Incorporé dans le 3e régiment d'artillerie le 16 février 1807. Marié en 1813.
  • Philippe GABORIAUD. Conscrit de 1814. Incorporé le 24 avril 1813 dans le 1er régiment d'artillerie de Marine.
  • René GARNAUD. Conscrit de 1807. Désigné pour son admission au train de l'artillerie de la garde en mai 1807, mais incorporé comme fusilier au 14e régiment d'infanterie de ligne le 20 février. Fait la campagne d'Espagne. Il est blessé d'un coup de fusil au cou devant Morilla le 25 juin 1810. Passé dans les grenadiers le 1er septembre 1811.
  • François Décadi GÉOFFRIAU. Conscrit de 1814. Réformé pour ulcère à la jambe gauche avec carie de l'os (il sera ensuite le boulanger du village, marié en 1829).
  • Pierre GÉOFFRIAU.  Conscrit de 1812. Incorporé comme fusilier dans le 19e régiment d'infanterie le 3 avril 1812. Il participe à la campagne de Russie (première bataille de Polotsk) avec Pierre BONNIN, François CHAMBON, Charles NOLLEAU et François GÉOFFROY. Il meurt de la fièvre à l’hôpital militaire de Dantzig (Prusse), le 3 septembre 1812, au côté de Pierre BONNIN, âgé de 20 ans.
La première bataille de Polotsk en août 1812, à laquelle participèrent Pierre Bonnin
Charles Nolleau, Pierre Géoffriau et François Géoffroy, servant tous les quatre
au 19e régiment d'infanterie. Malades ou blessés, Bonnin et Géoffriau furent ramenés
 ensemble en Prusse, à l'hôpital de Dantzig, un ancien couvent où ils moururent côte à côte. 

  • François GÉOFFROY, dit Piet. Conscrit de 1812. Incorporé dans le 19e régiment de ligne le 4 avril 1812, il participe à la campagne de Russie (première bataille de Polotsk) avec Pierre BONNIN, Pierre CHAMBON, Charles NOLLEAU et Pierre GÉOFFRIAU. Fait prisonnier, admis à l'hôpital [apparemment de Tilsit (Russie)] le 16 septembre 1812. Probablement décédé en captivité à l'âge de 20 ans.
  • Jean GÉOFFROY, dit la Ballade. Conscrit de 1815. Mauvaise vue, réformé pour conjonctivite à l'œil gauche.
  • Gabriel François GÉOFFROY, dit Touron. Conscrit de 1800. À la réserve en 1801 (reçoit un salaire de 30 francs de l'armée). Désigné par tirage au sort pour l'armée active. Il est en principe soldat pour cinq ans. Non renseigné. Nommé caporal des gardes nationaux de La Foye en 1810. Marié en 1811.
  • Louis GÉOFFROY, dit Piet. Conscrit de 1801, mentionné sur la liste du cahier de recensement municipal de l'an X. Tire un billet blanc lors du tirage au sort (ajourné). Marié en 1811.
  • Jacques GIRAUDEAU. Conscrit de 1810. Incorporé comme fusilier dans le 72e régiment d'infanterie de ligne le 26 mars 1809, avec Louis BROTTIER, Louis GUITTEAU, Louis NOURRIGEON et Pierre MISBERT de La Foye, Pierre SERRIER de Marigny, Louis DURAND d'Usseau et François BRUNET de la Charrière. Participe aux campagnes de 1809, 1810, 1811 et 1812. Blessé au bras à la bataille de la Moscova (Russie), fait prisonnier le 30 septembre 1812 (avec Louis BROTTIER, Louis NOURRIGEON et Pierre SERRIER), mais apparemment libéré de prison par l'armée française (ou après avoir payé une indemnité) et rentré au pays. Marié en 1820.
  • Jacques GIRAUDEAU. Conscrit de 1810. Taille : 1.56m. Réformé gratuitement. Marié avant 1816.
  • Jacques GIRAUDEAU. Conscrit de 1814. Frère d'un conscrit en service dans le 79e régiment d'infanterie de ligne (Louis, ci-dessous). Ajourné pour cette raison mais appelé pour la levée de 120 000 hommes. Incorporé comme fusilier au 82e régiment de ligne le 13 novembre 1813, avec  Louis NOURRIGEON, François PAPINEAU et Louis Martin GUITTEAU de La Foye, et avec Jean ARNAUD du Cormenier, François BRUNET et Jean NAUD de la Charrière et René FORIN de Marigny. Passé au 113e régiment d'infanterie de ligne (3e bat, 1ère cie) le 7 janvier 1814 avec Louis NOURRIGEON et Jean NAUD. Passé au 2e régiment d'infanterie de Marine le 12 février : il prend part à la bataille de Vauchamps le 14.
  • Jean GIRAUDEAU. Conscrit de 1804. Incorporé comme artilleur dans le 11e régiment d'artillerie, de 1804 à 1814. Domicilié à La Foye-Monjault pour la remise de Médaille de Sainte-Hélène, originaire de Frontenay.
  • Louis GIRAUDEAU. Conscrit de 1805. Parti de Niort le 21 septembre 1806. Incorporé comme fusilier dans le 79e régiment d'infanterie de ligne le 9 novembre avec Pierre ARNAUD de La Foye et Pierre GABORIAUD de Beauvoir. Ils y retrouvent Jean MARCON de Beauvoir et Louis SAVARIT du Cormenier. Décédé à l'hôpital, en Italie ou en Croatie, en septembre 1807, à l'âge de 21 ans.
  • Pierre GIRAUDEAU. Conscrit de 1802. Au dépôt. Mentionné sur la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XI, puis sur celle de l'an XII et XIII. Il est toujours sur la liste des conscrits du village présentée au préfet le 17 février 1805 (28 pluviôse an XIII). Une note du maire associée à cette liste indique qu'il est atteint de surdité depuis son enfance. Marié en 1812.
  • Sylvestre GIRAUDEAU. Conscrit de 1812. Incorporé comme fusilier au 19e régiment d'infanterie de ligne le 9 avril 1812. Porté disparu lors de la retraite de Russie, présumé mort.
  • Louis GUILLEBOT. Conscrit de 1806. Peut-être lui noté dans une lettre du maire VIEN comme parti en service aux armées en janvier 1807. Non renseigné.
  • Jacques GUITTEAU. Conscrit de 1812. Souffre de rhumatismes à la jambe droite. Réformé en avril 1812 pour faible constitution, pour la somme de 19.28 francs. Réforme maintenue en 1813, marié cette année-là.
  • Jean GUITTEAU, dit Lebœuf. Conscrit de 1804. Il est mentionné sur la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XIII, qui précise qu'il réside pour un an à Muron, en Charente Maritime. Noté dans une lettre du maire VIEN comme parti en service aux armées en janvier 1807. Toujours en service actif en 1813 lors du recrutement de son frère Louis Martin. Non renseigné.
  • Louis GUITTEAU. Conscrit de 1809. Admis dans les conscrits de la garde le 17 mars 1809. Incorporé comme fusilier dans le 72e régiment de ligne le 26 mars, avec Louis BROTTIER, Louis NOURRIGEON et Pierre MISBERT de La Foye, Pierre SERRIER de Marigny, Louis DURAND et Jacques GIRAUDEAU d'Usseau et François BRUNET de la Charrière. Participe aux campagnes de 1809 et 1810. Il décède de la fièvre à l’hôpital de Malines, Belgique, le 12 mars 1810 à l'âge de 20 ans.
  • Louis Martin GUITTEAU. Conscrit de 1814. Souffrant de fréquents maux d'oreilles. Un frère en activité au service (Jean). Appelé pour la levée de 120 000 hommes. Incorporé comme fusilier dans le 82e régiment de ligne le 13 novembre 1813, avec Jacques GIRAUDEAU, Louis NOURRIGEON et François PAPINEAU de La Foye, et avec Jean ARNAUD du Cormenier, François BRUNET et Jean NAUD de la Charrière et René FORIN de Marigny. Fait caporal le 16 décembre. Il participe à la bataille de Champaubert, le 10 février 1814, au cours de laquelle il est grièvement blessé. Il décède quelques jours plus tard, le 28, à l’âge de 19 ans à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris. 
La bataille de Champaubert, au sud-ouest de la Marne, opposa l'armée française
aux prussiens et aux russes. Elle se solda par une victoire de Napoléon, mais au prix
de 650 morts ou blessés du côté Français, parmi lesquels le jeune Louis Martin Guitteau.

  • Michel François GUITTEAU, dit Matha. Conscrit de 1806. Noté dans une lettre du maire VIEN comme parti en service aux armées en janvier 1807.
  • Pierre GUITTEAU, dit Lebœuf. Conscrit de 1800. À la réserve en 1801 (reçoit un salaire de 30 francs de l'armée). Marié en 1817.
  • Jacques Joseph HÉRISSÉ, dit le Postillon. Conscrit de 1812. Réformé en tant que fils aîné, puis définitivement pour une hernie au côté gauche. Marié avant 1826.
  • Louis HÉRISSÉ. Conscrit de 1814. Douleurs aux bras suite à une fracture. Ajourné pour faible constitution en 1813, marié cette année-là.
  • Michel JAUSON. Conscrit de 1802. Mentionné sur la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XI. Reçoit un passeport de VIEN, maire de La Foye, pour se rendre à La Ferté-Alais, Seine-et-Oise, chez son frère, charpentier. Passeport délivré le 9 mars 1803 (18 ventôse an XI). Marié en 1806.
  • Pierre JUNIN. Conscrit de 1814. Capable de ferrer. Incorporé comme fusilier dans le 70e régiment d'infanterie de ligne le 23 avril 1813 avec Thomas FABRE et Pierre MÉLOCHE. Réformé le 11 mai 1814.
  • François LAMARRE. Conscrit de 1799. Absent lors de l'appel des conscrits de l'an X. Marié en 1800.
  • Pierre LAMIAUD. Conscrit de 1806. Parti de Niort le 30 octobre 1806. Incorporé comme fusilier dans le 79e régiment d'infanterie de ligne le 20 décembre. Mort à l'hôpital de Trévise (Italie) le 18 juin 1807 des suites de la fièvre, à l'âge de 21 ans.
  • Elme Céleste LEFÈVRE, capitaine en retraite (en 1857), sergent des fusiliers de la garde de 1806 à 1837.
  • Jean Alexis LÉVESQUE. Conscrit de 1803. Mentionné dans la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XIII. Marié avant 1814.
  • Pierre LÉVESQUE. Conscrit de 1810. Réformé gratuitement en 1809, mais incorporé au 11e régiment de Cuirassés de 1809 à 1812. Stationné à Colmar en Alsace, d'où il écrit une lettre à ses parents. Il vient de terminer sa formation militaire. Le mois suivant, il prend part à la bataille de Wagram les 5 et 6 juillet, puis à celle de Znaïm le 10, sous les ordres du colonel Pierre DUCLAUX. En 1812, il participe à la campagne de Russie (bataille de la Moskova, et peut-être celle de Winkowo). Porté disparu.
  • Gabriel Hippolyte MANCEAU. Conscrit de 1805. Dans une note du 24 mai 1806, le maire VIEN rapporte qu'il a délivré une passeport à MANCEAU, lui permettant de voyager pour raison d'affaires). Il précise que ce dernier à satisfait à la conscription l'année précédente. Marié en 1809.
  • Jean MARCON. Conscrit de 1805. Parti de Niort le 13 novembre 1805. Incorporé comme grenadier dans le 79e régiment d'infanterie de ligne le 30 décembre. Il y retrouve Louis SAVARIT du Cormenier. Ils sont ensuite rejoints par Pierre ARNAUD et Louis GIRAUDEAU de La Foye et Pierre GABORIAUD de Beauvoir. Stationné en Dalmatie de 1806 à 1809, en Espagne de 1810 à 1813. Fait partie de l'armée de la Garonne en 1814, avec Charles Benoît BARREAU de La Foye, François SARAZIN de la Charrière, Pierre MARQUET du Cormenier, Michel THIOU de Marigny, Alexis Jacques DOYAL d'Épannes et Pierre ROCHER de Frontenay. Passé au 69e régiment d'infanterie le 8 août 1814. Déserte le 20 juillet 1815.
  • Pierre MÉLOCHE. Conscrit de 1814. Grosseur au pied droit mais jugé apte au service. Incorporé comme fusilier au 70e régiment de ligne le 23 avril 1813, avec Thomas FABRE et Pierre JUNNIN. Décède de la fièvre à l’hôpital militaire d’Erfurt (Allemagne), le 27 novembre 1813, à l'âge de 19 ans.
Une scène de la campagne de Russie.

  • Jean MENON. Conscrit de 1809. Taille : 1.44m. Au dépôt.
  • Jean MESSIS, dit Legros. Scieur de long âgé de 39 ans en 1804, habitant à La Foye depuis 15 ans et travaillant avec Pierre CHAMBON, à son départ pour le port de Rochefort, en remplacement du conscrit de l'an IX, J. GIRAUDEAU, de Vallans.
  • Pierre Jean MISBERT, dit la Gazelle (ou Lazille). Conscrit de 1809. Réformé gratuitement, mais incorporé par la suite au 7e régiment de cuirassiers. Participe à la campagne de Russie. Son régiment prend part à la bataille de Leipzig (Allemagne) en octobre 1813. Il meurt de la dysenterie à l’hôpital de l'Hôtel Dieu de Valenciennes le 6 janvier 1814, âgé de 25 ans.
  • Pierre MISBERT, dit Lavinette. Conscrit de 1809. Incorporé au 72e régiment d'infanterie de ligne le 26 mars 1809. Participe aux campagnes de 1809, 1810, 1811 et à la campagne de Russie en 1812, avec Louis BROTTIER, Louis NOURRIGEON, et Louis GUITTEAU de la Foye, Pierre SERRIER de Marigny, Louis DURAND et Jacques GIRAUDEAU d'Usseau et François BRUNET de la Charrière. Fait prisonnier à la bataille de Leipzig (Allemagne), le 18 octobre 1813, probablement décédé.
La bataille de Leipzig en octobre 1813 fut une défaite importante
de l'armée française, sortie exsangue de la retraite de Russie, face à la VIe coalition.
Très inférieures en nombres, les troupes de Bonaparte perdirent près de 38 000 hommes.
Pierre Misbert fit partie des 20 000 prisonniers français.

  • Louis René NERVOIR. Conscrit de 1813. "Infirme, impotent et dans le marasme". Ajourné pour état maladif et faible constitution. Réformé pour claudication.
  • Charles NOLLEAU. Conscrit de 1812. De faible constitution mais jugé apte au service. Incorporé comme fusilier au 19e régiment de ligne le 3 avril. Participe à la campagne de Russie avec Pierre BONNIN, Pierre CHAMBON, François GÉOFFROY et Pierre GÉOFFRIAU. Fait prisonnier à l'hôpital de Tilsit (Russie), le 16 septembre 1812. Il sera l'un des rares survivants de l'armée du nord. Marié en 1825.
  • François NOLLEAU. Conscrit de 1810. Souffre de mal de poitrine. Renvoi devant le Conseil de recrutement qui le déclare apte au service le 11 avril 1811. Mais réformé le 18 pour faible constitution après un nouvel examen. Néanmoins incorporé par la suite au 7e bataillon du train des équipages, de 1813 à 1814.
  • Jacques NOURRIGEON. Conscrit de 1815. Incorporé comme canonnier dans le 13e régiment d'artillerie à pied de la jeune garde le 16 mars 1814. Il déserte le 13 mai.
  • Laurent NOURRIGEON. Conscrit de 1804. Au dépôt. Mentionné sur la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XIII, puis sur celle présentée au préfet le 17 février 1805 (28 pluviôse an XIII). Une note du maire associée à cette liste indique qu'il est handicapé mental et atteint de surdité.
  • Louis NOURRIGEON. Conscrit de 1810. Réformé pour la somme de 73.25 fr mais incorporé par la suite au 72e régiment de ligne, le 26 mars 1809, avec Louis BROTTIER, Louis GUITTEAU et Pierre MISBERT de la Foye, Pierre SERRIER de Marigny, Louis DURAND et Jacques GIRAUDEAU d'Usseau et François BRUNET de la Charrière. Il participe aux campagnes de 1809, 1810, 1811 et à celle de Russie en 1812. Au camp de Boulogne jusqu'au 12 mai, fait prisonnier le 30 septembre (avec Louis BROTTIER, Jacques GIRAUDEAU et Pierre SERRIER), probablement décédé en captivité.
  • Louis NOURRIGEON, dit Garnaud. Conscrit de 1810. Fils unique d'une veuve, provisoirement ajourné mais déclaré apte au service. Appelé pour la levée de 120 000 hommes. Incorporé comme fusilier dans le 82e régiment d'infanterie de ligne le 13 novembre 1813, avec Louis Martin GUITTEAU, Jacques GIRAUDAU et François PAPINEAU de la Foye, et avec Jean ARNAUD du Cormenier, François BRUNET et Jean NAUD de la Charrière et René FORIN de Marigny. Passé au 113e régiment d'infanterie le 19 janvier 1814. Passé au 4e régiment d'artillerie de marine le 12 février 1814 avec Jean NAUD.
  • Louis Vincent NOURRIGEON. Conscrit de 1801, mentionné sur la liste du cahier de recensement municipal de l'an X. Tire un billet blanc lors du tirage au sort (ajourné).
  • Louis NOURRISSON. Réquisitionné, sans doute en 1793 lors de la levée en masse de 300 000 hommes. Déserteur. La loi du 14 mai 1802 (24 floréal an X), lui permettra de bénéficier d'une amnistie. Un certificat daté du 18 octobre (26 vendémiaire an XI - N˚470) l'autorise à rentrer chez lui.
  • René NOURRISSON. Conscrit de 1802, mentionné sur la liste du cahier de recensement municipal de l'an X. Noté dans une lettre du maire VIEN comme parti en service aux armées en janvier 1807.

Bataille de la Moskova en septembre 1812,
à laquelle Louis Papineau trouva la mort.
  • Louis PAPINEAU. Conscrit de 1811. Incorporé au 17e régiment d'infanterie de ligne le 17 avril 1811. Participe à la campagne de Russie. Tué au combat le 7 septembre 1812 à la bataille de la Moskova (Borodino, Russie), à l'âge de 20 ans.
  • François PAPINEAU, dit Pérault. Conscrit de 1814. Frère de deux conscrits en activité (Louis et Pierre), apte au service. Appelé pour la levée de 120 000 hommes. Incorporé comme fusilier dans le 82e régiment d'infanterie le 30 novembre 1813, avec Louis NOURRIGEON, Jacques GIRAUDEAU et Louis Martin GUITTEAU de la Foye, et avec Jean ARNAUD du Cormenier, François BRUNET et Jean NAUD de la Charrière et René FORIN de Marigny. Fait caporal le 19 décembre. Il déserte le 8 avril 1814.
  • Pierre PAPINEAU. Conscrit de 1808. Incorporé au 6e régiment d'infanterie légère le 25 mai 1808.
  • François René PÉRÉ, dit Biscuit. Conscrit de 1811. Célibataire, représenté par son frère. Vue courte. Ajourné en raison de sa taille (1.51m), renvoyé à la classe de 1812. Réformé pour défaut de taille, pour la somme de 6.11 francs.
  • Louis POMMIER, né à Marigny en 1771, militaire à la retraite et touchant une pension en 1810. Servit dans l'armée entre 1791 et 1808.
  • François QUAIRÉ. Conscrit de 1800. À la réserve en 1801 (reçoit un salaire de 30 francs de l'armée). Marié en 1808.
  • Michel RABETH. Conscrit de 1808. Incorporé dans la 5e légion de réserve le 24 avril 1808.
  • Pierre RÉ. Conscrit de 1815. Taille : 1.42m. Réformé pour faible taille.
  • Jean ROBIN. Réquisitionné, sans doute en 1793 lors de la levée en masse de 300 000 hommes. Déserteur. La loi du 14 mai 1802 (24 floréal an X), lui permettra de bénéficier d'une amnistie. Un certificat daté du 18 octobre (26 vendémiaire an XI - N˚478) l'autorise à rentrer chez lui.
  • François ROCHER. Conscrit de 1815. Taille : 1.45m. Réformé pour faible taille.
  • André Louis RONDEAU. Conscrit de 1803. Mentionné dans la liste des conscrits du cahier de recensement municipal de l'an XIII. Parti de Niort le 1er mai 1805. Incorporé comme fusilier dans le 79e régiment d'infanterie de ligne le 18. Stationné en Italie et Dalmatie en 1805 et jusqu'en 1809. Fourrier (sous-officier chargé du cantonnement des troupes, des distributions de vivres) le 27 juillet 1805. Promu sergent le 11 décembre 1810, puis sergent major le 16 février 1811. En Espagne en 1811 et 1812. Fait partie de la grande armée en 1813. Promu sous-lieutenant le 21 mai 1813.
  • Louis Augustin RONDEAU. Conscrit de 1811. Faiblesse de poitrine et myopie mais apte au service. Incorporé le 7 mai 1811 dans les fusiliers de la garde.
  • Jean SABOURIN, dit Laidet. Conscrit de 1804. Non renseigné. Marié en 1813.
  • Jean SAUVAGET. Conscrit de 1805. Noté dans une lettre du maire VIEN comme parti en service aux armées en janvier 1807. Marié en 1813.
  • Pierre SAUVAGET. Conscrit de 1799. Désigné par tirage au sort pour l'armée de réserve (il reçoit en 1801 un salaire de 30 francs de l'armée). Incorporé dans le 8e escadron du train d'artillerie de l'armée d'Italie, de 1806 à 1815.
  • Charles SERRIER. Conscrit de 1813. Ajourné car ayant un frère conscrit déjà incorporé au 72e de ligne (Pierre ci-dessous). Scrofuleux, réformé pour la somme de 9.69 fr. Marié en 1823.
  • Pierre SERRIER. Conscrit de 1810. Incorporé comme fusilier dans le 72e régiment d'infanterie de ligne, le 20 mars 1809, avec Louis BROTTIER, Louis GUITTEAU, Louis NOURRIGEON et Pierre MISBERT de la Foye, Louis DURAND et Jacques GIRAUDEAU d'Usseau et François BRUNET de la Charrière. Participe aux campagnes de 1810, 1811 et 1812. Blessé le 19 août à Smolensk. Fait prisonnier le 30 septembre 1812 (avec Louis BROTTIER, Jacques GIRAUDEAU et Louis NOURRIGEON). Probablement décédé à l'âge de 21 ans.
  • Louis François SIMON. Conscrit de 1807. Incorporé comme fusilier dans le 14e régiment d'infanterie de ligne le 20 février 1807. Fait la campagne de Prusse et de Pologne. Décède à l'hôpital de Gnesne (Pologne), des suites de la fièvre, à l'âge de 20 ans.
  • François Augustin VIEN, fils d'André Augustin, maire de la Foye-Monjault sous l'Empire. Conscrit de 1804. Engagé volontaire dans l'armée du Premier Consul dès 1801. Âgé de 17 ans, il s'embarque à Brest avec 23 000 hommes à bord d'une flotte de 36 navires, le 14 décembre 1801, et débarque au Cap-Français le 2 février 1802 (Saint-Domingue, Antilles) sous le commandement du général Charles Leclerc. Suivant la capitulation de Rochambeau le 18 novembre 1803, il évacue l'île avec le restant des troupes françaises et revient en France le 30 mai 1804. Dans le cahier de recensement municipal, son père rapporte qu'« habitant au Cap depuis 30 mois environ, où il a combattu les nègres et il a échappé à leur fureur.... ». Il est admis le 12 septembre 1806 au 3e régiment d'infanterie de ligne, puis passé le 13 juillet 1807 au 9e régiment d'infanterie légère, au 2e régiment d'infanterie de ligne, puis il est chasseur à pied au 36e régiment de ligne, et enfin sous-lieutenant de la Garde Impériale en 1808. Nommé capitaine de la garde nationale de La Foye-Monjault en 1810 par le préfet DUPIN. Domicilié à Brieul-sur-Chizé au château de Princay lors de la remise de la médaille de Sainte-Hélène en 1857, aveugle à cette date).



Médaille de Sainte-Hélène, remise en 1857 aux survivants
des guerres napoléoniennes par Napoléon III, neveu de Bonaparte.
À cette date, il en restait encore près de 400 000,
certains faisant partie des grandes levées de 1805 à 1815
(grande armée), d'autres qui s'étaient engagés dès 1792.

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