Le sort des prisonniers


Prisonniers Français en détention à Cabréra [blog du Général Desaix]

Le sort des prisonniers de guerre des armées du Premier Empire était peu enviable. Que ce soit en Espagne, en Angleterre, en Autriche ou en Russie, les conditions de détention étaient épouvantables, et peu de soldats y survécurent. 

Parmi eux, huit jeunes gens du village connurent ce sort tragique :
  • Louis BROTTIER, blessé le 17 août 1812 à la bataille de Smolensk (Russie), fait prisonnier le 30 septembre avec Louis NOURRIGEON, Jacques GIRAUDEAU et Pierre SERRIER – décédé.
  • François CHAIGNON, dit Pinette. Gravement blessé, il est fait prisonnier à Bellpuig, en Catalogne, le 14 octobre 1811. Il est alors transféré à Tuixent par les Espagnols – décédé.
  • François GÉOFFROY, dit Piet. Blessé et admis à l'hôpital [apparemment de Tilsit (Russie)] le 16 septembre 1812, fait prisonnier – décédé. 
  • Pierre MISBERT, dit Lavinette. Fait prisonnier à la bataille de Leipzig (Allemagne), le 18 octobre 1813 – décédé. 
  • Louis NOURRIGEON, fait prisonnier le 30 septembre 1812 à la bataille de Smolensk (Russie), avec Louis BROTTIER, Jacques GIRAUDEAU et Pierre SERRIER – décédé.
  • Pierre SERRIER, blessé le 19 août 1812 à la bataille de Smolensk (Russie) et fait prisonnier le 30 septembre, avec Louis BROTTIER, Jacques GIRAUDEAU et Louis NOURRIGEON – décédé.

Seuls deux revinrent au village :
  • Jacques GIRAUDEAU. Blessé au bras à la bataille de la Moscova (Russie), fait prisonnier le 30 septembre 1812 avec Louis BROTTIER, Louis NOURRIGEON et Pierre SERRIER, mais peut être libéré de prison par l'armée française (ou après avoir payé une indemnité) – rentré au pays.
  • Charles NOLLEAU. Fait prisonnier à l'hôpital de Tilsit (Russie), le 16 septembre 1812. Il sera avec Jacques l'un des rares survivants de l'armée du nord.

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