Le nom des rues



Il fut un temps où tout le monde se connaissait et où chacun était familier avec le moindre recoin du village. Il était possible de se repérer sans avoir à nommer les rues. On disait : « un tel habite en face de… », « est le voisin de… ».  Et le facteur qui parcourrait quotidiennement les hameaux connaissait tout le monde dans un rayon de dix kilomètres.

Les habitants n'en avaient pas moins nommé les rues principales, et ces appellations, qui n'apparaissaient encore sur aucune carte, étaient peu à peu entrées en usage.

Mais avec l’exode rural et le remplacement progressif de la population, ce système ne fonctionnait plus. De son côté, la poste avait recruté de nombreux agents qui n'étaient pas du pays : ceux-ci n’avaient pas la même connaissance des lieux ni des gens.

Une demande officielle de référencement des noms de rue fut donc adressée aux mairies, qui servirait en même temps pour les besoins de l'annuaire téléphonique.

À La Foye, ce fut le maire Michel Canteau qui s'attela à cette tâche. Quelques conseillers municipaux de l’époque, dont Claude Roy et André Moreau, s’en souviennent encore :

Début 1990, après avoir présenté une demande lors d’un conseil municipal (ci-dessous), il lança un appel d’offre pour obtenir les plaques à apposer à chaque angle de rue.


L’entreprise Girod fut retenue pour la fourniture de plaques en métal émaillé, lettres blanches sur fond bleu. Et l’on demanda à Mr Jelly, employé du cadastre, d’effectuer la numérotation.

La nomination qui fut retenue est très éclectique. Certains de ces noms sont issus de l'usage local, en rapport avec les appellations de quartiers anciens (la Chauffetière, le Coin Joyeux…), d'autres se réfèrent à un lieu géographique ou à une direction (rue du Centre), à ce que l’on peut y voir (rue des Deux Puits), à d’anciens habitants très connus (l’Ancien Castel), ou encore aux bienfaiteurs de la commune, comme France Langouet et Marie Moreau.

Nomination des rues – document de travail en mairie.

Après seulement quelques délibérations, les noms de 42 rues, 8 impasses, 5 chemins et 4 routes furent choisis et officialisés. Afin de faciliter leur identification sur les cartes, on leur attribua aussi un numéro :

Plan général de la commune avec numérotation des rues.



Histoire et signification des noms



Le Bourg



[1]  Rue du Champ de Foire
C’est la rue qui bordait autrefois l'un des champs de foire de la commune, sachant qu'il y en a eu au moins trois. Le terrain dont il est question accueillit les foires à partir de 1867, en remplacement du champ en usage sous l'Ancien Régime, qui se situait au nord de la rue de la Mare aux Chèvres. Il fut à son tour remplacé par celui bordant la nouvelle salle Monacalis.

[2]  Rue du Centre
C’est la rue principale qui traverse le village d’est en ouest. Auparavant, on l’appelait la « Grande Rue », comme on peut le lire sur les cartes postales d’avant guerre. C’est là que l'on trouve la plupart des maisons bourgeoises du village, des commerçants et des artisans.


[3]  Rue France Langouët
Fille unique d’Arthur Birard, maire de 1912 à 1919 et lieutenant des sapeurs-pompiers du village, France épousera en 1931 Marcel Langouët, un officier des troupes coloniales, puis elle l’accompagnera en Tunisie. À sa mort en 1993, n’ayant pas eu d’enfant, elle lèguera à la commune plusieurs terrains ainsi qu'une cantine située au milieu du fief de la Plante aux Moines, dite « cantine à Birard » (maisonette qui sera rénovée par l’association des Fiefs viticoles au début des années 2000). Afin de l'en remercier, la rue qui passait devant chez elle sera rebaptisée rue France Langouët en septembre 1994, en remplacement de la rue du Stade.

[4]  Rue de la Mairie
C’est la route départementale n°1 qui conduit vers le nord à Vallans, et qui passe devant l’actuelle mairie et l’ancien bureau de poste.

[5]  Rue des Deux Puits
Elle se termine à ses deux extrémités par des puits communaux, que l’on peut voir encore de nos jours.


[6]  Rue de la Fiole
Ce nom nous fait immanquablement penser à un flacon ou une bouteille. Et en effet, c'est dans cette rue qu'habitaient les Rossignol, une famille de vignerons et négociants en vin qui possédait une partie du quartier. À la grande époque, ils se feront construire une maison bourgeoise en bas de la rue de la Mairie (murs au crépit rouge). Mais après les ravages du phylloxéra et la dévastation des vignes, ils quitteront La Foye pour aller s’établir à Bordeaux. On peut encore voir leur chapelle au cimetière.

[7]  Rue du Moulin
On aurait dû dire « des moulins ». En effet, aux abords de cette rue, au sud-est du village, se tenaient autrefois deux moulins, le Barraud et le Baudin, qui étaient encore en usage au début du XXe siècle. Ne pouvant faire face à la compétition des minoteries modernes, ils furent ensuite démantelés.


[8]  Rue des Rosiers
Arlette Marchand avait épousé Édouard Dorey, qui tenait avec son frère Alphonse la grande menuiserie située à l’angle de la rue des Deux Puits. Passionnée d'horticulture, elle avait planté des massifs de rosiers qui faisaient l’admiration de tous les passants.

[9]  Rue des Artisans
Un peu comme la Grande Rue, cette rue orientée nord-sud, partant du centre en direction du hameau d’Ussolière, jalonnait les maisons de nombreux artisans, commerçants et docteurs. On peut citer parmi eux l’épicerie Racaud, le menuisier Antoine Coutureau, Prunier, un cordonnier, puis dans le virage les frères Desset, maçons.

[10]  Rue du Logis
Elle débouche à son extrémité sur une grande maison, ancienne propriété viticole appelée « le Logis », construite par André Roy en 1848, et où habitèrent les Vinatier et les Prunier.

[11]  Rue de l’Ancien Castel
Contrairement à ce que le nom pourrait évoquer, il n’y a pas eu de château ici (souvent appelés Castel en ancien français). Cette rue fut baptisée en souvenir de Castel Rossard, entrepreneur puisatier et maçon avec son frère. Les Rossard étaient très connus au village car c’est eux qui creusaient et posaient les caveaux au cimetière. Ledit Castel habitait dans l’ancienne maison Laidet. C’est également lui qui a creusé et réparé de nombreux puits dans la région. « Castel » était-il son prénom ou un surnom ? Nul ne sait.

[12]  Route d’Ussolière
À la sortie du village, elle conduit vers le sud jusqu'au hameau d'Ussolière, rattaché à la commune d’Usseau.

[13]  Rue du Coin Joyeux
Du nom d’un ancien quartier situé au nord-est du village. Une auberge s’y tenait qui affichait complet lors des célèbres foires au vin de La Foye. Pendant plus d’une semaine, les marchands stationnaient leurs équipages et charrettes sur un grand terrain situé juste au nord. Et le soir, tout le monde faisait preuve de cette bonne humeur, ayant abondamment gouté aux vins, et laissant entendre rires et chansons jusqu’à fort tard dans la nuit.

[14]  Rue du Tourniquet
Cette rue est toute en virages, d’où son nom. À Treillebois, une rue similaire est  appelée « rue Tortueuse ».

[15]  Rue de la Mare aux Chèvres
Une mare avait été creusée au début des années 1900 au nord du Coin Joyeux. Un éleveur de chèvres y avait sa maison et amenait régulièrement son troupeau pour y boire, ce qui avait visiblement marqué les esprits de ceux qui la nommèrent.

[16]  Rue du Calvaire
Elle se termine au sud par un calvaire édifié en 1955, sous le ministère du curé Métayer.

[17]  Rue Marie Moreau
N’ayant pas d’enfant, à sa mort, elle léguera à la commune sa ferme et plusieurs terrains. On y construira le lotissement communal bordant la rue de la Mare aux Chèvres, au nord du village. En reconnaissance, la mairie donnera son nom à la rue où elle habitait, traversant actuellement le lotissement.

[71]  Impasse Marie Moreau 
C’est là que se situait sa maison.

[18]  Rue de la Chauffetière
Du nom d’un ancien quartier de La Foye situé au nord du village. Dans l’ouest de la France, on retrouve ce nom souvent donné à de grandes fermes, mais dont l’origine est inconnu.

[19]  Rue du Chemin Neuf
Elle fut ouverte au milieu du XIXe siècle pour relier directement le bourg à Treillebois. Elle se continue au nord par un chemin empierré lors de sa construction, puis goudronné après-guerre. C’est ce chemin que les habitants de Treillebois empruntaient le dimanche pour aller à la messe.

[20]  Rue de la Pompe
Elle fut ouverte en 1878 en même temps que la nouvelle mairie. Elle la longe au sud et c’est là que se tenait la pompe à incendie, logée dans un petit bâtiment que l’on peut encore apercevoir, en bas de la cour d’école.

[72]  Impasse Garnier
C’est dans une petite maison située dans cette impasse qu’habitait André Garnier et son épouse Madeleine. On peut encore lire la date de construction, « 1891 », sur le linteau de la porte (ci-dessous). Madeleine tenait une épicerie rue du Centre, en face de l’épicerie Racaud, et André, qui était vigneron et négociant en vin, avait ses chais au fond de l’impasse. En mai 1979, Mme Garnier fera un legs de ses biens à la commune, qui en reconnaissance baptisera l’impasse de son nom.

Délibération du conseil sur le legs Garnier (1979)

[73]  Impasse Migault
Elle débouche dans la rue de la Chauffetière. Migault, un cultivateur très connu au village, y habitait.

[74]  Impasse du Prieuré
Elle conduit aux deux maisons historiques situées dans l’enceinte de l’ancien prieuré : le Paradis et le Prieuré, anciennement nommés le « Petit Logis » et le « Grand Logis ».

[75]  Impasse de la Cure
Elle sera nommée par le conseil en juin 2000. Elle longe la cure en reliant la mare à la place centrale du village. Fernand Racaud y avait son atelier de peinture.  


Treillebois

Le nom de ce village est explicite : c’est un ancien bois défriché pour y planter de la vigne, appelée aussi « treille ».


[21]  Rue Tortueuse
Comme dans le bourg, cette rue comporte de nombreux virages, d’où son nom.

[22]  Rue du Nord
Orientée vers le nord.

[23]  Rue Centrale
C’est l’équivalent de la rue du Centre au bourg. Elle traverse le village. Au bout, on avait creusé une mare qui ne fut jamais remplie, et c’est pourquoi on l’avait appelée la « mare manquée ». Plusieurs au conseil voulurent donner ce nom à cette rue mais il ne fut pas retenu. 

[24]  Chemin d’Allerit
Cette rue rejoint au nord un chemin qui va en direction du village d’Allerit, faisant partie de la commune de Vallans.

[25]  Impasse d’Allerit
Qui débouche sur la rue d’Allerit.

[26]  Route de Vallans
C’est la départementale n°1 qui relie La Foye à Vallans, et qui sépare les villages de Treillebois (à l’est), et de La Maison Neuve (à l’ouest), ce dernier étant rattaché à la commune de La Rochénard.

[27]  Chemin du Trélong
Les champs situés au sud de cette rue constituent le fief du Trélong, peut-être à cause de leur forme allongée.

[28]  Rue du Puits Marot
Du nom de l’ancien propriétaire de la maison bordant ce puits communal situé au sud du village.

[29]  Rue de la Balade
Au bout de la rue, pour le 15 août et parfois d’autres fêtes, on installait une marquise dans le champ à Drouet. On y donnait un bal, appelé « balade » dans la région. Dans cette rue se trouvait aussi le café Misbert où l’on jouait souvent aux fouaces.

[30]  Rue du Marronnier
Elle débouche sur une petite place au centre de laquelle il y avait un gros marronnier, aujourd’hui disparu, circulation oblige.

[31]  Rue du Chemin Neuf
Elle rejoint par un chemin la rue au nord du bourg qui porte ce même nom. Cette rue sera nommée par le conseil en décembre 2004 en remplacement de la rue de La Foye, nom qui prêtait à confusion.

[32]  Rue du Petit Bois
Elle conduit vers un petit bois qui porte ce nom sur les cartes. Il est situé juste au sud du village, et est encore partiellement visible de nos jours.

[33]  Rue du Puits Merlier
Un fief important situé à l’est de Treillebois s’appelle le « Puy Merlaye ». Parle-t-on de la même chose ? En tout cas cette rue se situe à l’est du village et possède un puits communal. 


Limouillas

Le nom de Limouillas pourrait venir de « limaille », terre ferrugineuse. En effet les champs y sont truffés de pierres calcaires de couleur ocre-roux, signe d’oxyde de fer. Mais ce nom semble plutôt provenir du Gaulois lemo ou limo signifiant orme, indiquant que ce lieu avait été couvert d’ormes avant son déboisement. L’orme était l’arbre celtique par excellence, son bois étant couramment utilisé pour fabriquer des armes, d'où le nom du peuple des Lémoviques.


[34]  Rue des Sapins
Cette rue est bordée d’une haie de sapins plantée avant guerre.

[35]  Route de La Foye
C’est un petit chemin qui conduit vers le bourg de La Foye, débouchant au niveau du Coin Joyeux.

[36]  Rue de Limaille
En rappel de la grande plaine de calcaire ferrugineux, située au nord du village de Limouillas.

[37 Rue du Gîte
Monsieur Rivière y habitait et possédait un gîte qui eut son heure de gloire avant-guerre.

[38 Route du Château d’Eau
Pour alimenter le village de Limouillas et sa voisine, La Maison Neuve, faisant partie de la commune de la Revêtizon, un château d’eau y sera construit en 1931. Il sera en service jusqu’en 1996, puis détruit en 2013.

[39 Impasse du Château d’Eau
Elle débouchait au pied du château d’eau.

[40 Rue de l’École
En référence à l’école qui fut construite en 1959 au bord de la départementale 117. En effet, à cette époque les élèves de Limouillas devaient faire le chemin à pied jusqu’à La Foye, ce qui était pénible en hiver. Cette école construite à l’économie, en préfabriqué, finira par avoir une trop faible fréquentation. Elle sera fermée en 1974. On peut encore apercevoir ce bâtiment enfoui dans la végétation.

[~55 Chemin des Vignes
Limouillas, de par sa positon dominante et ses terrains caillouteux en pente, était propice à la culture de la vigne. Ses crus étaient parmi les plus réputés de la région. On rapporte que François Ier y possédait un clos.

[~56 Route du Bouquet
Elle conduit au sud vers le bois du Bouquet bordant celui de La Foye. Nom donné par le conseil en juin 1999.


Le Grand-Bois

Situé au sud-est de la commune, ce village n’était qu’une forêt avant le grand défrichement du Moyen-Âge, d’où son nom.


[41 Rue du Lanzin
Elle est orientée vers le canton du Lanzin, un groupe de champs portant le nom d’un ancien propriétaire au Moyen-Âge. L'impasse du Lanzin y débouche, située au n˚10 de ladite rue. Nommée par le conseil en septembre 2004.

[42 Rue des Champs
Elle débouche au nord vers les champs en direction de la Mirauderie. Avant le phylloxéra, ils étaient entièrement plantés de vigne.

[43 Rue de la Place
Le hameau du Grand-Bois possède en son centre une petite place bordée par une rue, qui fera l’objet de nombreuses discussions entre les habitants et la commune avant d’être rénovée. 

[44 Impasse du Puits
Son puits communal est toujours visible de nos jours.

[~71 Chemin du Fenétreau
Il conduit à l’est vers le Fenétreau, village rattaché à la commune de Beauvoir. Ce chemin sera nommé en juin 2003 par le conseil, suite à la rénovation d’une grange le bordant, avec la création d’une pension pour chevaux.


Le Puyroux

Le nom de « puy » est très répandu dans la région pour nommer des ensembles de champs, ou autrefois des vignes. Mais ce village tire également son nom du puits qui se situait au centre. Et il faut noter que, dans cette zone, l’eau que l’on y puise est très ferrugineuse, d’où la couleur « roux » qui a été donnée.


[45 Rue de la Bourguignonne
C’est une énigme. Personne n’a de souvenir de familles originaires de Bourgogne établies ici. André Moreau se souvient que les prés adjacents à la rue s’appelaient le fief de la Bourguignonne.

[46 Rue de la Fromagerie
Il y avait effectivement là une ferme ou l’on élevait des chèvres, et le fermier Mr Hérissé produisait des fromages très appréciés dans toute la région. La fromagerie était encore active lorsque la rue fut nommée. Depuis, ses filles ont repris le flambeau en s’installant plus loin dans un grand bâtiment situé dans la plaine, sur la commune de Prissé. Leurs fromages y sont toujours aussi réputés.

[47 Rue des Forsythias
[48 Rue des Acacias
[49 Rue des Thuyas
Ici peu de créativité : on a juste donné le nom d’arbustes bordant des maisons dans ces rues.


La Grande Foye

Est-ce que la position de ce hameau au dessus du bourg, au point culminant de la commune, lui a valu ce nom ? Le mot « grand » est aussi souvent utilisé pour exprimer éloigné, et la Grande Foye est éloignée du bourg de quelques centaines de mètres.

[50 Rue de l’Ouche Allumette
C’est le nom d’un fief situé à l’ouest de cette rue. Quel en est l’origine ? Dans la région, L'ouche est un nom commun signifiant terrain, généralement de bonne qualité, proche de l'habitation et enclos, servant de potager ou de verger ou de petit pâturage. Allumette pourrait signifier terrain très étroit, tout en longueur.

[51 Chemin de la Messe
Ce chemin fut créé à la fin du XIXe siècle pour faciliter le déplacement des gens de La Maison Neuve qui se rendaient le dimanche à l’église de La Foye (à l’époque, la participation à la messe était très importante). Chacun mettait ses plus beaux habits et il n’était pas pratique de couper à travers champ, surtout à la mauvaise saison. Il fallait aussi passer par le pré de Morisson, ce qui créait des histoires, d’où les pétitions auprès de la municipalité.


La Mirauderie

Ancienne métairie ayant appartenu au prieuré, ce fut une ferme isolée jusqu’à ce que plusieurs maisons y soient construites au milieu des années 1900.



[55 Rue de La Mirauderie
Nommée le 2 mai 1991 par délibération du conseil municipal :



[56 Impasse de La Mirauderie
 Un petit chemin sépare deux maisons, qui ne porte pas encore de nom officiel.


Documents Annexes


Séance du 31 janvier 1991 – Nomination des rues.
Délibération du conseil sur le legs Langouët (1993).

Séance du 12 mars 1991 – Nomination des rues de La Grande Foye.

Séance du 29 mars 1991 – Nomination des rues du Puyroux.

Remplacement de la rue du Stade et de la place de la Salle des Fêtes
par la rue France Langouët et la place Michel Canteau.

Correspondance de 2007 entre la poste et la mairie.

Guide des postes pour la nomination rues.


Michel Canteau



Forte personnalité, mais très gentil selon ceux qui l’on côtoyé, Michel Canteau sera maire de la commune de 1977 à 1992. Élu quatre fois de suite, il sera hélas rattrapé par la maladie au début de son quatrième mandat (cancer de l’estomac). Après plusieurs mois d’absence, il sera remplacé par son premier adjoint Pierre Hervé le 18 février 1993. Le conseil le confirmera dans ce poste, mais il ne souhaitera pas continuer au mandat suivant.


Le 10 octobre 1992, on baptisera l’école de La Foye du nom « Les Maronniers » (la grande cour de récréation étant plantée de ces grands arbres), en présence du conseiller général et de Ségolène Royal alors ministre de l’environnement. 


À cette occasion, Michel Canteau recevra la médaille d’officier du mérite agricole. Il décèdera fin 1993. Lors des élections suivantes, ce sera Dany Michaud, alors adjointe, qui deviendra maire le 23 juin 1995. 

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