Mariage des filles Motard au Chêne Vert.
L'avenue de l'église, ca 1910
Ce soir on joue « aux fouaces »
La poste, ca 1930
Marcellin Jardonnet, instituteur au village en 1889
Les cantines des vignerons d'antan
Équipe de pompiers du village en 1913
Le curé Métayer entouré de quelques paroissiennes, en pèlerinage à Lourdes en 1954
L'orchestre de La Foye, ca 1950
La confirmation d'Hubert Barbaud en 1932
Sortie au marais en famille, un après-midi d'été
La mairie, photographiée par Fernand Racaud
Prieuré : la tour de la mare
L'église Saint-Simon et Saint-Jude
Le (très) difficile remembrement
Les guerres napoléoniennes
Théâtre : l'équipe des jeunes
Un monument prémonitoire
Les moissons d'antan
Les vestiges du prieuré
Ce site est dédié au village de La Foye-Monjault dont on fêtera bientôt le millénaire. Fondé par les Comtes du Poitou au Moyen-Âge, puis développé par les moines de l'Abbaye de Montierneuf, son passé est particulièrement riche. Découvrez son histoire en parcourant les différents chapitres qui vous sont présentés sur cette page et dans la table des matières à droite. 

Et si vous avez des documents ou témoignages permettant de compléter ces sujets, ou bien de remémorer ses habitants, les Fayais, n'hésitez pas à nous en faire part... Nous ajoutons régulièrement de nouveaux articles et documents. Vous pouvez consulter la liste des dernières mises à jour dans la rubrique Quoi de neuf ? ou ci-dessous avec la liste des derniers ajouts. Bonne lecture !


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Les derniers articles :
 



Depuis la création de la commune au Moyen-Âge, des Fayais 
se sont retrouvés impliqués dans quasiment toutes les guerres de la France, 
que ce soit sur son territoire ou dans ses colonies. Ce dossier rassemble 
une série d'articles dédiés aux soldats du village.




Plusieurs maisons du village possèdent des caves remarquables, parfois avec des voûtes en ogive, que nous vous présentons dans cet article grâce aux photos prises par certains passionnés. 
Quant aux souterrains dont certains parlent, le mythe demeure...
 
  

La découverte d'archives à Niort nous permet de réécrire complètement cet article qui évoque les 60 ans où la commune de La Foye disposait de son propre bureau de Poste. Les échanges avec la préfecture et le ministère des Postes, durant la Première Guerre mondiale, sont une vraie anthologie. En complément, pour les philatélistes, la découverte des courriers de La Foye constitue une page d'histoire postale passionnante.
  


Autrefois, la nuit, les forêts de Saintonge retentissaient du hurlement des loups gris. Il s'en trouvait encore à la fin du XIXe siècle dans le bois de La Foye. Plus nombreux lors des hivers les plus durs et dans les périodes de famines et de guerres, cet animal à longtemps peuplé l'imaginaire des paysans.
 

 
À la grande époque d'avant les tracteurs, et même après l'arrivée des premières grosses machines, les moissons réunissaient tous les habitants du village. Dans les campagnes, l'entraide et l'amitié étaient de règle, et les jeunes rivalisaient d'ardeur. Après une journée éreintante, tout se terminait autour d'un verre avec le repas de battage.




Pendant des siècles, la quasi-totalité de la commune sera recouverte de vignes. Grâce à un terroir très favorable, ses vins acquerront une réputation dépassant largement les limites régionales. Et bien sûr, ils seront les rois des célèbres foires du village qui duraient alors une semaine. De nos jours, une association « Les Fiefs Viticoles » veut faire revivre cette grande époque.


Nouvelle rubrique : Les photos de classe
Envoyez-nous vos photos et aidez-nous à identifier les élèves.
 


sans-culotte
Né à La Foye, il sera nommé évêque sous la Révolution avant de sombrer dans la misère. Dans cette période très troublée, il aura un destin peu commun. Sa vie est un vrai roman.
 


aux Antilles
Infatigable, il encouragera tout au long de sa vie la création de nombreuses congrégations religieuses et la construction de plusieurs églises. À la fin du XIXe siècle, il se rendra aux Antilles et en Amérique afin d’évangéliser les populations locales.


Tous les sujets :


Petit parcours découverte
Nous vous invitons à vous joindre à nous pour une petite balade guidée à travers les rues du village et de ses hameaux afin de découvrir leur patrimoine.


Ce soir on joue « aux fouaces »
À La Foye, la tradition de jouer aux fouaces remonte peut-être à 1870. Depuis cette époque, les habitants ont pris l’habitude d’y jouer lors des fêtes de fin d’année, en se réunissant chez les uns ou les autres, ou bien naguère dans les auberges du village.


Au village, une rue porte encore le nom de France Langoët, fille d'Arthur Birard, maire et lieutenant des sapeurs-pompiers de la commune. En 1930, elle décide de faire un périple à moto dans le nord de l'Espagne qu'elle nous conte à travers ses lettres.

Une passion pour le Théâtre
120 ans de représentations : depuis 1898, l'engouement des Fayais pour la scène de théâtre ne s'est jamais démenti. Cette activité n'a jamais été réservée aux adultes : autrefois, les distractions étant rares, la plupart des jeunes du village y participaient.


L’Union musicale
En 1883, le docteur Martin fondait au village une société musicale : L’Union Populaire, qui deviendra après la Première Guerre l'Union Musicale de La Foye-Monjault. Plusieurs générations de musiciens s'y succéderont jusqu'en 1957, formant des orchestres qui animeront bals et réceptions dans toute la région.


La petite goutte !
La Foye était autrefois réputée pour la qualité de ses vins. En 1909, ses eaux de vie furent classées sous l'appellation contrôlée « Cognac ». Aujourd'hui encore, chaque hiver, le bouilleur de cru passe dans la région, permettant à certains se faire distiller leur récolte de fruits pour produire de savoureuses eaux-de-vie parfumées.


Fernand Racaud : artiste et photographe de caractère
Figure incontournable de La Foye dans les années 1930-1970, Fernand était quelqu’un que tout le monde au village connaissait. C’était un artiste qui illustra de nombreuses maisons à travers ses fresques ou ses tableaux, et aussi un conteur-né que l'on s’arrachait pour les veillées.


Cet article retrace l'évolution de l'éducation scolaire des enfants de la commune, au fil des époques, des bâtiments et des professeurs. Les photos et documents les plus anciens dont nous disposons datent des années 1880.


Livres et documents : 
Les souvenirs d'un vieux paysan


Un habitant du village, Maxime Arnaud, 
est l'auteur d'un petit livre d'une vingtaine de pages : 
Les Souvenirs d'un Vieux Paysan 
– De la chandelle de résine à l'ampoule électrique
publié en 1947, disponible gratuitement sur cette page.


Le Censif de Chizé
Daté de 1216, ce document dresse la liste des habitants de La Foye, de Limouillas, du Cormenier et du Fenestreau qui étaient redevables de l'impôt seigneurial du cens.


Le prieuré et la Guerre de Cent Ans
Passionné d'histoire et d'archéologie, Patrick Grosjean a été co-directeur du chantier de fouilles de la forteresse de Blanquefort, en Gironde. Suite à un séjour au prieuré, il nous fait part de son analyse des remparts, et en particulier de la Tour de la Mare, dont la construction remonte à la Guerre de Cent Ans.


L'église et le prieuré : 800 ans d'histoire
De sa fondation à nos jours, l'église de La Foye possède une histoire riche et complexe qui s'étale sur huit siècles. Ce dossier aborde divers sujets, de l'histoire des moines bénédictins qui l'ont fondé aux destructions successives et aux réparations du XIXe siècle.


Une vocation sacerdotale en 1539
Un acte notarié rapporte la rente offerte par le seigneur Pierre Allery à son frère François, natif de La Foye-Monjault, afin que ce dernier puisse finir son apprentissage et devenir prêtre.


Les vestiges du prieuré : quelques photos
Remparts, tours, meurtrières, logis, cave, jardin : il subsiste encore quelques beaux restes du prieuré.






De la maison commune à la mairie
Autrefois, les villageois se réunissaient à l'église, appelée « maison commune ». Mais après la Révolution et sa destruction partielle, il fallut trouver d'autres locaux : ce fut d'abord chez soi, au domicile des maires successifs, avant que la municipalité ne fasse l'acquisition d'un bâtiment dédié.


La poste : un bureau éphémère au bourg
Avant la Révolution, les seuls bureaux de poste de la région étaient ceux de Niort et de Mauzé. La Foye avait finalement eu le sien à la veille de la Première Guerre, mais il fut contraint de fermer dans les années 70.


Quand La Foye voulait son train !
La commune, à l'initiative du maire Martin, ne fut pas loin d'obtenir sa propre gare au début des années 1880. La nouvelle ligne projetait de relier Épannes à Beauvoir en passant par Vallans et La Foye. Hélas, les bouleversements causés par le phylloxéra mirent un terme à cette ambition.


Les pompiers du village
Un corps de sapeurs-pompiers volontaires fut créé à La Foye à la fin des années 1800, qui restera en service jusqu’à la fin de la Deuxième Guerre.


L'approvisionnement en eau
Il fut longtemps difficile de se procurer de l'eau à La Foye. En fait, des siècles durant, les villageois n'ont disposé que de quelques puits et de la mare du prieuré. Ce dossier traite de l'histoire des puits, des mares, des forages et des châteaux d'eau de la commune.



Certaines desquelles furent prises par Fernand Racaud.
Nous collectionnons aussi les dessins et souvenirs.


Les foires de La Foye
La Foire aux Vins qui est célébrée en octobre fait écho à deux grandes foires réputées, qui se tinrent chaque année au cours des siècles, en juin et en octobre, et ce dès le Moyen-Âge. Ces foires étaient autrefois essentielles au commerce des villageois et constituaient pour eux l'un des évènements les plus importants de l'année.


La Société de Tir : l'esprit de revanche
Suite à la défaite de 1870 et jusqu'à l'Entre-Deux-Guerres, le tir, vu comme une préparation au service militaire, fut une activité très populaire et extrêmement répandue en France. La Foye elle aussi avait son club.


Le marché et les halles
La présence du plus vieux marché de la paroisse est attestée dès 1245. Les marchés laissèrent néanmoins peu de trace jusqu'au XIXe siècle, avec la création d'un nouveau marché sur la place de l'église vers 1885. Puis en 1895 le bâtiment des halles fut finalement construit, qui permettait aux forains et à leur clientèle de s'abriter des intempéries.


Témoin d'une transition : 
la bascule communale
En 1898, après la disparition des vignes, l’agriculture et l'élevage remplacèrent la viticulture. Mais pour pouvoir vendre ses produits, il fallait d'abord évaluer leur poids. Aussi, à la demande des habitants, la municipalité jugea nécessaire d'installer une bascule.


Auberges, cabarets, hôtels et cafés
Auberges et cafés ont toujours été essentiels à l'activité sociale du village. Depuis Jean David, cabaretier à La Foye sous Louis XIV, jusqu'à l'hôtel du Chêne Vert, cet article retrace l'histoire de quelques établissements de la commune et de leurs tenanciers.


Matrice cadastrale de 1820 :

Les archives départementales des Deux-Sèvres avaient déjà 
mis en ligne les cartes du cadastre napoléonien. Il manquait pour 
notre commune les tableaux de recensement permettant d'identifier 
les propriétaires et leurs domaines. Nous les publions progressivement sur cette page.


Le difficile remembrement
Les parcelles de terrain étaient autrefois petites et étroites, adaptées en cela à l'exploitation artisanale de la vigne. Après que le vignoble fut décimé par le phylloxéra, il fut nécessaire de les regrouper pour permettre aux tracteurs d'exploiter plus efficacement les cultures céréalières. Un plan fut proposé par la municipalité, ce qui n'alla pas sans fâcher beaucoup de monde.


L'époque de la vigne
Durant son adolescence en banlieue, André s'est parfois demandé pourquoi ses aïeux avaient autrefois quitté la campagne. En retraçant leurs pas, il s'est rendu compte que chaque émigration procédait d'une crise, personnelle, sociale ou économique, comme ici à La Foye avec celle du phylloxéra.


Les cantines de vignerons
Vestige du temps où les vignes recouvraient la commune, les vignerons venaient autrefois s'abriter des éléments et se restaurer, dans ces petites bâtisses éloignées de leur habitation de plusieurs kilomètres.


Des nouvelles des vendanges en 1832
L'auteur de cette lettre se trouve en visite à la Mirauderie, une ancienne métairie ayant appartenu au prieuré. Sa correspondance nous ouvre une petite fenêtre sur les préoccupations domestiques de la famille d'un négociant niortais propriétaire à La Foye.


Les derniers gardes champêtres du village
Quelque part entre l'agent de police et le colporteur des nouvelles de la commune, le garde champêtre était jusqu'en 1970 une figure importante au village. Empruntant aux souvenirs de Claude Roy, cet article se remémore ceux du siècle dernier qui vécurent à La Foye, dont Alphonse Nourrisson.



Ce texte relate l'histoire de la colonie agricole de Tesson, située dans 
la commune voisine de Prissé. Cet établissement qui recueillait des enfants 
orphelins, pauvres ou délinquants, opéra de 1873 à 1882. 


Crimes, délits et bagnards
Bien que relativement tranquilles, La Foye et ses environs immédiats comptent leur lot de faits divers qui ont autrefois défrayé la chronique. Le plus ancien jugement en rapport avec un Fayais (rendu sous Philippe Le Bel en 1309, pour négligence criminelle), est contemporain du procès des Templiers.


La petite histoire du monument aux morts
Sans les efforts d'un comité emmené par le docteur Martin, la commune n'aurait peut-être jamais eu son obélisque. Cet article est suivit d'un portrait du Dr Martin, médecin, dentiste et vétérinaire, personnage emblématique au village.


Le cimetière du village
Il y avait autrefois deux cimetières établis au XIIème siècle de part et d'autre de l'église : un pour les moines et l'autre pour les paroissiens. Il en fut ainsi pendant plus de 600 ans. Puis vers 1800, de nouvelles lois imposèrent leur déplacement. Vous trouverez aussi dans cet article les photos de nombreuses sépultures avec indexation des noms.


Pèlerinages, processions et calvaires
Au XIXe et XXe siècles, plusieurs pèlerinages importants auront lieux sous l'influence des nouveaux habitants venus de Vendée, fervents catholiques arrivés à la suite de l'exode de 1890-93, très actifs aux nombreuses kermesses, et qui feront ériger plusieurs calvaires dans la commune.


La confirmation d'Hubert Barbaud
Rituel de la liturgie chrétienne, la Confirmation était autrefois un évènement important dans la vie spirituelle des jeunes gens du village. Alain nous conte ici celle d'Hubert, aïeul de son épouse, qui fut célébrée en grande pompe en 1932.


Conséquence d'une querelle familiale :

Il est de ces brouilles familiales qui comptent dans la vie 
d'un jeune couple, surtout lorsqu'elles ont des implications financières.
Ici, plusieurs documents nous révèlent les raisons qui 
poussèrent ce notaire à vendre son étude en 1886.


Les coiffes de nos grand-mères
Certains gardent encore le souvenir de femmes coiffées de soie et de rubans. Avant l’arrivée de la mode des chapeaux féminins, chaque canton avait sa coiffe, et à La Foye c'était la saintongeoise.


Les bugeailles d’antan
Les grandes lessives annuelles étaient autrefois une grosse affaire. Venu le mois de mai, on s'y prenait à plusieurs, on s'entraidait entre voisines...


Les moissons d'Avant-Guerre
À la grande époque d'avant les tracteurs, et même après l'arrivée des premières grosses machines, les moissons réunissaient tous les habitants du village. Dans les campagnes, l'entraide et l'amitié étaient de règle, et les jeunes rivalisaient d'ardeur. Après une journée éreintante, tout se terminait autour d'un verre avec le repas de battage.


La Société de Panification
Cet article relate la petite histoire de la fabrication du pain à La Foye, du four à ban du prieuré, au Moyen-Âge, jusqu'aux boulangeries coopératives qui se succédèrent du XIXe siècle aux années 70.


Les trois moulins de La Foye
Il n'y a pas si longtemps, trois moulins dressaient encore leur silhouette de pierre cylindrique, les ailes orientées au vent. Le plus vieux, dit L'Ancien, datait du Moyen-Âge. Au village, leurs meuniers étaient des personnages importants, d'autant que le pain constituait autrefois l'essentiel de l'alimentation des gens.


Quatre destins croisés
sous la Révolution et l'Empire :

Portrait d'André Vien, maire.
En 1763, André Jules Bory, professeur émérite de l'Oratoire issu d'une famille 
de dignitaires parisiens, devenait curé de La Foye-Monjault. Il était 
accompagné d'André Vien, son filleul et fils adoptif, benjamin d'une modeste
 famille de maçons, mais qui grâce à lui deviendra notaire, procureur chargé 
de la rédaction du Cahier de doléances, commissaire, juge, puis maire du village.

Leur époque allait les confronter à Jean Chrysostome Louis Müller, noble
 chanoine alsacien, acquéreur de la charge du prieuré de La Foye peu avant 
la Révolution. Adversaire de Bory car membre du haut clergé, 
et de Vien en tant que député du clergé et châtelain de la paroisse. 
Énemi de tous au village car incarnant une noblesse parasite et superflue. 

Pourtant, au-delà de ce qui séparait ces trois hommes, un destin 
d'une similarité remarquable les reliait au quatrième. Car Müller 
était lui aussi parrain et père adoptif d'un jeune homme du même nom, 
qui deviendra maire et baron d'Empire.

(suivie par l'histoire de sa maison)


L'Élection du premier maire de La Foye
En décembre 1789, les députés de l'Assemblée constituante votent une série de décrets qui, partant du principe de la séparation des pouvoirs, permettent au peuple français de prendre part aux décisions politiques. Les communes convoquent alors les « citoyens actifs » afin d'élire les membres qui vont composer leur municipalité.


La famille Benoist
Présente dans cette commune depuis la Révolution et l'achat du Grand Logis, au prieuré, cette famille a joué un rôle important dans l'histoire du village.


Enquête de 1790 : Réponse au district
Arrivée au pouvoir avec l’appui de la pression populaire, l’Assemblée constituante ordonne des enquêtes qui lui permettront de répondre aux attentes des citoyens. Les réponses apportées par les municipalités sont intéressantes car elles décrivent divers aspects économiques de villages sur lesquels il n'existe parfois que peu d'information.


Le premier divorce au village
Sous l'Ancien Régime le divorce était interdit, même si théoriquement (et seulement pour les riches), des tribunaux pouvaient prononcer la séparation des époux. Tout changea en 1792. Le divorce devint alors une procédure administrative relativement simple à mettre en œuvre. Avant d'être aboli en 1816, il fut surtout initié à la demande des femmes, comme dans le cas présenté ici.


1793 : de la levée en masse
à la guerre de Vendée

Trois documents rendent compte de la façon dont la Foye-Monjault a traversé ces évèvements. En avril, 12 soldats sont mobilisés. En mai, 60 rescapés de l'armée républicaine en déroute arrivent au village, et en juin, 17 déserteurs venus de Niort y sont à leur tour arrêtés.




Liste de quelques 180 conscrits de la commune reliés à leur fiche généalogique
Divers thèmes sont abordés parmi lesquels la conscription au village, 
les engagements volontaires, le culte de Bonaparte, les passeports,
les désertions et les réformes. 


Les institutions municipales,
de l'Ancien Régime à l'Empire

Cet article retrace l'évolution complexe des institutions municipales du village à travers la période révolutionnaire. Les archives de La Foye-Monjault nous fournissent une liste détaillée des personnalités qui ont participé à l'histoire de la commune, en particulier de 1788 à 1795.


L'affaire Gastineau : une bavure policière sous Bonaparte
On pourrait croire que les brutalités commises par les forces de l'ordre allaient de soi au début du XIXe siècle. En fait, les villageois étaient tout aussi scandalisés qu'ils le seraient de nos jours.


Souvenirs de loups
Autrefois, la nuit, les forêts de Saintonge retentissaient du hurlement des loups gris. Il s'en trouvait encore à la fin du XIXe siècle dans le bois de La Foye. Plus nombreux lors des hivers les plus durs et dans les périodes de famines et de guerres, cet animal à longtemps peuplé l'imaginaire des paysans.


Documents

Nous publions sur ce site de nombreux documents d'archives. Beaucoup sont classés selon leur époque sur cette page. Certains ont été étudiés et commentés, dont :
  • Étude d'un héritage en 1752 – Héritage d'une famille de journaliers demeurant à Treillebois
  • Contrat de bail à Limouillas en 1748 – Bail passé entre la famille Guitteau et le seigneur Jacques Joseph Piet.
  • Dissolution de communauté en 1668 – Ce document concerne le couple André Arnault et Pernelle Andoire, qui est à l'origine de la grande majorité des familles Arnaud de La Foye. De la naissance de leurs enfants à l'année 1830, on dénombre près de 330 descendants directs ayant porté ce patronyme dans la commune.