Petite chronique judiciaire

Jusqu'à la fin des années 1700, la Foye disposait de son propre juge de paix pour arbitrer les conflits et récriminations entre habitants. 
Un certain nombre de ces conflits étaient pris en charge par d'autres juridiction, selon le lieu d'habitation des plaignants. C'est ainsi que l'on retrouve des jugements concernant des habitants de La Foye dans les archives judiciaires de Beauvoir, Frontenay ou Mauzé.
 

A la Révolution Française
, c
ette institution juridique de proximité sera transférée au Canton, c'est-à-dire Beauvoir en ce qui nous concerne.
Au service des citoyens, cette justice d'accès gratuit, était plus proche et efficace, en parallèle à la justice classique. 
Les juges de paix avaient pour principale mission de régler les litiges de la vie quotidienne par une démarche conciliatrice : petites affaires personnelles et mobilières, conflits bénins entre particuliers, contraventions de simple police. 
Un de nos Maires célèbres, André-Augustin Vien, sera nommé à ce poste à Beauvoir le 21 floréal an II (10 mai 1794). Il y restera quelques années.
 
Enfin, à la fin des années 1900, cette autorité judiciaire sera transférée au niveau départemental. bien qu'il faille attendre 1958 pour qu'elle soit supprimée officiellement.
 
 
 
La mise à disposition en salle de lecture, aux Archives Départementales, ouvre un champ de recherches considérable. En effet, concernant les habitants de la Foye, c'est plusieurs milliers de page qu'il faudra étudier. Ces document écrits à la plume sur des papiers divers, représentent un formidable terrain de jeu pour la Paléographie (Étude des écritures anciennes).
 
Au fur et à mesure des découvertes, cette rubrique s'enrichira de la présentation ses affaires les plus significatives.
 
 

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