Les mares

La disparition du vignoble et son remplacement par la culture et l’élevage nécessitera le creusement de mares en plusieurs endroits de la commune. En effet, jusque dans les années 1880, le nombre d’animaux était limité. Chaque paysan possédait un ou deux chevaux, parfois une paire de bœufs pour les transports les plus lourds, ainsi que parfois, quelques cochons, brebis et moutons (par contre, tous élevaient des volailles).

Les nombreux puits qui avaient été creusés jusqu’alors permettaient de s’alimenter en eau, tout au moins une grande partie de l’année. Car les sècheresses de l’été obligeaient à d’incessants allers-retours en charrette, pour remplir les tonneaux aux sources d’Ussolière, Tesson, La Gravette ou bien Vallans.

La grande mare
Elle avait été creusée à la fin du Moyen-Âge sous les ordres du prieur, et se trouvait au pied des murs du prieuré, tout près de l’église.


Jusqu’à la Révolution et à l'exception des puits, elle sera le seul endroit contenant de l’eau au village, même si au plus fort de l’été elle était quasiment à sec. Les femmes du bourg venaient y faire leur lessive, et les hommes faire boire leurs chevaux, bœufs ou troupeaux de moutons. La pluie y charriait des cailloux et de la boue, et il fallait régulièrement la curer. Son entretien était à la charge des habitants sous forme de corvée.

Durant la Révolution et l’Empire, elle deviendra un important sujet de discussion au village, surtout lors des nombreux épisodes de sécheresse. Dans les registres municipaux, on retrouve sur plus d’un siècle des délibérations sur ce sujet, avec des détails souvent très truculents, dans un langage typique de l’époque :

Le 20 août 1790, suite au réquisitoire prononcé par le procureur André VienPierre Baudin, syndic de la paroisse et maire, publie : « Défense faite à toute personne de prendre de l’eau de la mare pour un usage particulier, vu le peu d’eau qu’elle contient de par une chaleur excessive et continuelle. C’est la seule ressource des habitants du village pour abreuver le bétail et il ne faut rien y mettre qui puisse corrompre l’eau qui s’y trouve. L’eau des puits communs doit être réservée pour boire et non pour les bestiaux, car il y en a très peu du fait de l’éloignement des fontaines. Il est donc interdit sous peine d’amende de puiser de l’eau dans la mare lorsqu’elle n’a pas été remplie par des pluies abondantes et tant que la sécheresse durera… ». Cette ordonnance est affichée sur la porte de l’église.

Dix ans plus tard, le même Vien, à présent maire, décide de faire recreuser la mare. Il écrit : « La mare n’est alimentée que par les eaux pluviales. Elle est souvent à sec dû à la sécheresse… Demande est faite aux citoyens utilisant la mare de la nettoyer, enlever la boue, et emmener les pierres au lieu désigné sur les chemins publics… »  (Ordonnance du 22 juillet 1800).

L’année suivante, il ne reste presque plus d’eau dans la mare. C’est la disette dans la commune et les puits sont à sec. Le 2 octobre 1801, Vien fait paraître un arrêté interdisant d’y jeter quoi que ce soit : « Il n’a pas plu de l’été et la mare est le seul endroit où peut s’abreuver le bétail. Il y en a qui font tremper de l’osier, des paniers ou des cercles de barrique, ce qui corrompt l’eau… »

En 1802, la sécheresse sévit de nouveau et la mare est encore une fois à sec. Cette pénurie touche les animaux, mais aussi les femmes du village qui s’en servent comme lavoir.

Le 10 octobre 1802, le conseil municipal décide de la recreuser : « Considérant que le seul endroit où les habitants du bourg puissent abreuver leurs bestiaux est la mare qui se trouve près de l’église, et qu’elle devient leur unique ressource en cas d’incendie… Considérant que cette mare n’est formée que des eaux pluviales et n’est alimentée que par elles… Que les eaux, en y arrivant avec abondance entrainent nécessairement avec elles une grande quantité de graviers, pierres et autres immondices qui diminuent d’autant plus la nappe des eaux et contribuent dès lors au prompt dessèchement de la mare… Seront condamnés par la police :
1/ Toute personne étant convaincue d’avoir jeté des pierres dans la mare, ou sur la glace durant l’hiver.
2/ Les lavandières qui dégradoient les murs auprès de la mare, ou qui n’enlevoient point les pierres lorsqu’elles avoient lavé leur linge. Une crue d’eau venant, elles pourroient occasionner des accidents en faisant tomber les citoyens qui amenoient boire leurs bestiaux, ce qui étoit déjà arrivé… »

Les cultivateurs et bouviers du village, assistés des habitants, retirèrent donc la boue, et la déposèrent à côté de l’église ou sur le champ de la Balade.

L’année suivante, dans son arrêté du 20 août 1803, le maire demande à chacun la plus grande vigilance en expliquant : « Les habitants ont pris l’habitude de mener à la mare leurs chevaux, mules et mulets, sans les tenir à l’attache, et ceux-ci piqués par les mouches et autres insectes ont provoqué plusieurs accidents principalement des enfants… »

En septembre 1815, on procède à nouveau à un grand curage. Jacques Gabriel Marie Manceau, tout juste nommé maire, met en vente la terre qui a été retirée de la mare. Il semble que cette terre soit jugée bonne pour amender les jardins, et il y a de la demande car, hélas, le sol des jardins s’avère le plus souvent caillouteux et calcaire. Sept lots sont constitués, dont quatre déposés sur le champ de la Ballade, et trois dans la cour de Benoist. Ces lots sont attribués aux plus offrants pour un total de 236 francs. Les acquéreurs sont RondeauVienDelavaud et Benoist (ou celui-là)… des figures bien connues du village. Mais certains se plaindront que cette adjudication ne s’est pas passée dans les formes et enverront une réclamation au préfet en avril 1816, demandant où est passé l’argent. En retour le préfet demandera à la municipalité de vérifier les comptes du précédent maire Vien, concernant cette vente.

En 1822, Manceau décrète : « Considérant que les personnes qui vont laver à la grande mare ou abreuvoir public y laissent les pierres qu’elles ont déposées pour faire des lavoirs, lesquelles sont recouvertes par l’eau que les pluies y amènent, et que ces pierres ont déjà failli plusieurs fois faire tomber les bestiaux, notamment les chevaux qu’on y amène boire journellement, et entrainent la chute de ceux qui les conduisent… Considérant que la défense faite déjà plusieurs fois de placer des pierres dans cet abreuvoir est demeurée sans effet, et que ces dites pierres sont enlevées en grande partie dans le mur du presbytère, et contribuent à le détériorer… Arrête les dispositions suivantes :
Toute personne qui vient laver à la mare doit apporter des lavoirs portatifs en bois… Défense est faite d’enlever des pierres sur les murs des propriétés qui l’entoure, défense également de jeter des pierres lorsque la mare est gelée… ». Et il conclut : « Le garde champêtre devra dresser procès-verbal aux contrevenants… »

En juillet 1898, le maire Félix Garnaud constatait déjà : « Vu que la grande mare du bourg a dégradé le petit chemin rural qui la borde… Vu que ce chemin est tellement en mauvais état que les propriétaires riverains ne peuvent plus renter leurs denrées sans courir les plus grands dangers… Décide de faire telles réparations nécessaires pour le rendre praticable. Le devis de Mr Chagnard, entrepreneur à Olbreuse, Usseau, s’élève à 1000 francs. » Et il continue : « Le conseil municipal comprenant que les deux quartiers du Coin Joyeux et de la Fiole, ayant beaucoup de bestiaux depuis la perte des vignes, manquent d’eau, la grande mare du bourg ne fournit plus assez d’eau, et d’un autre côté, l’encombrement de tous les bestiaux qui y vont boire peut causer des accidents… ».

Cette question de la mare continuera d’occuper régulièrement la chronique du village. En juillet 1913, le maire Arthur Birard décrète : « Il est expressément défendu à toute personne de laver du linge ou objets quelconques aux abreuvoirs publics, défense également d’y jeter des ordures, cadavres d’animaux ou autres immondices, d’y laisser introduire des oies ou des canards… »  Ce décret sera contresigné par le préfet.

L’hiver, ses abords continueront d’être très boueux, comme l’atteste cette carte postale prise fin 1913 :


En février 1923, Géoffroy, un cultivateur qui habite en contrebas de la mare, rapporte que les grandes pluies de l’hiver l’ont fait déborder et que ses écuries sont innondées. Il est obligé de trouver d’autres locaux pour ses animaux et il s’en plaint au maire. Le conseil considère que cette situation est susceptible de se reproduire tous les ans, et décide de financer des travaux afin d’évacuer les débordements vers le champ de foire situé juste derrière sa ferme. 

Mais en plein été c’est une autre histoire. En 1924, on lit que durant cette période qui fut particulièrement torride, beaucoup n’eurent d’autres moyens pour se rafraichir que de se baigner dans la mare qui, exceptionnellement, avait conservée suffisamment d’eau. Mais le comité des bonnes mœurs du village s’émeut et se plaint, au point où le maire, Hippolyte Manceau, est contraint de prendre un arrêté le 17 août : « Nous maire de la commune de La Foye-Monjault étant en charge de veiller au bon ordre, et le maintenir dans cette commune, considérant que les enfants, et même des personnes plus âgées se permettent de s’aller baigner en plein jour et le soir, à la grande mare et autres abreuvoirs de cette commune, ce qui est outrage contre les bonnes mœurs… Défense est faite à tout individu quel qu’il soit d’aller se baigner nu ou autrement, d’aller se promener en chemise dans la rue, sous peine de se voir traduit devant les tribunaux compétents. Notre adjoint et le garde champêtre sont chargés de l’exécution du présent arrêté… »

Plus tard on continuera à la curer régulièrement, ce qui sera consigné dans les registres municipaux. Lieu de promenade incontournable jusque dans les années 1960, la grande mare continuera à être alimentée d’eau, les enfants venant y pécher des têtards et taquiner les grenouilles à la sortie de l’école.

Ici dans les années 1920, avec au fond le mur du prieuré.

Avec la création de mares dans la plupart des cours de ferme, la grande mare sera de moins en moins utilisée puis tombera en désuétude. Non entretenue, elle finira par ne plus avoir d’eau, même l’hiver. Abandonnée pendant longtemps, la municipalité finira par lancer des travaux en 2019 pour y créer un espace paysagé, avec une partie à nouveau mise en eau.


Les mares communales
La grande mare n’était pratique que pour ceux qui se situaient au centre du bourg. Pour les autres est apparue très vite la nécessité d’en créer de nouvelles afin d’abreuver les troupeaux. Pressée par les habitants, la municipalité en fera creuser à la fin du XIXe siècle dans la plupart des villages. Elles seront en service pendant de nombreuses années. Mais ces mares communales ne couvraient pas tout le territoire ni les extrémités des villages, ce qui poussera certains cultivateurs, au début des années 1900, à créer leur propre mare dans leur cour de ferme.

Lors de la création des mares communales, la municipalité achetait le terrain et prenait en charge le creusement et l’entretien. En contrepartie, les riverains devaient apporter leur aide pour les travaux. Et pour récupérer un peu d’argent, la commune vendait à chaque fois les boues récupérées, en tant que terreau, ce qui faisait un appoint minime. Toutes ces mares bénéficieront régulièrement de travaux d’entretien jusqu’à la fin des années 40. Puis plus tard, tombées en désuétude, elles seront comblées les unes après les autres.  

L'affaire de la mare du Coin Joyeux
Au milieu des années 1890, plusieurs agriculteurs du Coin Joyeux se plaignirent qu’ils n’avaient pas d’endroit suffisamment proche de chez eux pour y faire abreuver leur bétail. Finalement en 1898, deux cousins, Victor et Pierre Sauvaget, tous deux cultivateurs, décidèrent d’offrir chacun un bout de jardin à la municipalité afin qu'elle y fasse creuser une mare. Et pour rester chez eux, ils demandèrent à ce que leur mur de clôture soit reconstruit.

La mairie accepta ces donations, mais sollicita d'abord l’approbation du préfet afin d'obtenir le financement nécessaire. En août, le maire Félix Garnaud fit estimer la valeur de ces terrains par un de ses conseillers, Félix Rossignol, puis il envoya le dossier en préfecture en y joignant les plans. À l’époque, ceux-ci étaient signés par Marcellin Jardonnet, instituteur du village et secrétaire de mairie.

Les actes de donation précisent que ces terrains se situent
au Coin Joyeux, dans la partie nord-est du bourg, l’un à la section
cadastrale n°235, l’autre plus au sud, à la section n°483.

Après acceptation, le maire passa un marché de gré à gré avec deux maçons du village, le fils Audoyer et Pierre Rossard, pour un montant de 1400 francs, sachant que la commune finançait la main d’œuvre et les matériaux, et les riverains fournissaient gratuitement le creusement.

Mais certains se sentirent lésés dans cette attribution : un autre maçon du village, Louis Grellier, écrivit au préfet en juillet 1899, pour se plaindre que ni lui ni le père Audoyer n’avaient été choisis pour effectuer ces travaux, contrairement aux règles d’attribution des marchés. Dans son courrier, il demanda à ce qu’on les fasse également travailler, les chantiers semblant rares à cette époque. Y avait-il un conflit entre le père et le fils Audoyer ? En tout cas, on ignore quelles furent les suites de cette affaire.

Plus tard, une de ces mares sera surnommée « la mare aux chèvres » par les habitants. On se doute pourquoi.

À Treillebois
Depuis longtemps, les habitants de ce village se plaignaient du manque d’eau pour leurs animaux.

En janvier 1874, le conseil municipal accepte enfin d’y faire creuser une mare. Pour cela, il achète à Pierre Bonneau, cultivateur, une petite parcelle de trois ares situés entre les villages de Treillebois et La Maison Neuve, pour la somme de 175 francs. Mais l'emplacement pose problème : il faut au préalable réaliser de gros travaux afin de canaliser les eaux pluviales. Avant de valider ce projet, la préfecture mandate un expert, Mr Giraudeau, et réclame un plan (ci-dessous).

Dans son rapport de février 1875, l’expert explique que la mare projetée devrait être viable, et précise aussi que, lors de la construction, il faudra y mettre de la chaux, puis couler du béton pour en étanchéifier le fond.

Le préfet demande qu’une enquête publique soit effectuée au préalable dans le village, ce qui est fait en mars 1878. Le rapport indique que les habitants sont majoritairement d’accord avec l’emplacement proposé, à l'exceptions de ceux qui habitent aux extrémités de Treillebois et de La Maison Neuve. Ceux-là considèrent que ce lieu est trop éloigné pour eux, et préfèreraient qu’il y ait deux mares.

Dans l’immédiat, la municipalité reste ses positions : le temps presse et le budget alloué ne permet pas d'entreprendre autre chose. Dans son devis, Mr Burgaud, entrepreneur au bourg, demande 737 francs pour la réalisation. Une demande de financement est envoyée au préfet qui donne son accord. La mare est construite.























L’année suivante, la municipalité accède à la demande pour une deuxième mare. En décembre 1879, Pierre Vinet, cultivateur, propose de vendre pour 123 francs une parcelle de terrain de 122m2. Le conseil considère que ce prix est raisonnable et procède à l’acquisition. Après approbation du préfet, la seconde mare est finalement construite.


En 1882, le maire Louis Martin constate que ces deux mares ont souffert des gelées durant l’hiver précédent, et décide de faire construire tout autour des murs pour les protéger. On y alloue un budget de 300 francs. 

Dix ans après leur construction, en juin 1888, le conseil vote une somme de 95 francs pour leur entretien (ce qui inclut également la réfection du puits du village). En juillet 1911, il faut à nouveau les réparer, ainsi que celle du Grand-Bois. L'été permet de profiter qu'elles soient à sec pour les travaux, dont le coût est estimé à 1100 francs. Même chose en 1921 : Albert Rossard, maçon comme son père, propose à la municipalité un devis pour la rénovation de ces mares, ce qui sera accepté. Puis en avril 1924, on lit qu’il faut à nouveau faire quelques réparations à la mare Treillebois, mais aussi à celle de Limouillas. Cette fois, les maçons semblent faire la sourde oreille car le conseil doit les relancer pour recevoir leur devis.

Mais en finalité, comme beaucoup d’autres, ces deux mares seront comblées à la fin des années 40. 

À Limouillas
Une première mare communale y sera construite en 1875. Un rapport de la préfecture nous apprend qu’elle estime que les matériaux qui y ont été employés sont de mauvaise qualité et que la rétention d’eau n’est pas assurée. 


Plus tard, en juin 1901, la commune de La Revêtizon décide à son tour de creuser une mare sur le site de La Maison Neuve jouxtant Limouillas. Et dans un courrier, elle sollicite la municipalité de La Foye pour en partager les frais, mais cette dernière répond que son budget ne permet pas une telle dépense. Toutefois elle est d’accord pour contribuer aux frais d’entretien, ce qu’elle fera régulièrement.

La mare communale de Limouillas sera comblée en 1943, et Jules Garnaud rachètera les 3m3 de pierres de démolition qui avaient été déposées sur le bord du chemin. Celle construite à La Maison Neuve sera elle aussi comblée peu après.

Au Grand-Bois
On ne sait quand cette mare communale a été creusée. Probablement à la même époque que celle de Treillebois. Elle se situait au bord de la rue principale, à la sortie du village, et est à présent comblée. On note qu’en février 1889, des réparations sont nécessaires. Un budget de 100 francs est voté. Mais le coût des travaux, effectués par le maçon Rossard, s’élève à 294 francs. On demande au préfet de financer la différence, le budget de la commune ne le permettant pas. Cette somme sera finalement prise avec son aval sur le budget du Grand-Prissé, à présent intégré à La Foye. En juillet 1911, et dix ans plus tard en 1921, elle doit être à nouveau réparée en même temps que celle de Treillebois. Le conseil accepte le devis proposé par Albert Rossard, pour effectuer la réparation.

Au Puyroux
A-t-il existé une mare communale au village voisin du Puyroux ? On n’en retrouve pas de trace écrite. Il est vraisemblable que les grandes fermes qui s’y trouvaient à l’époque en avaient fait creuser dans leur cour, car elles possédaient des troupeaux de vaches et autres bestiaux.

À la Mirauderie
Pour la mare de ce hameau, une anecdote vaut d'être rapportée : après-guerre, un jour d’été où il avait fait très chaud, le frère du fermier, Mr Favreau, n’en pouvait plus. Il décida de se baigner les jambes dans la mare mais fut pris d’un malaise. L’eau y était apparemment très froide. Victime d’hydrocution, on ne put le ranimer.

De nos jours ne subsiste plus que la grande mare. Toutes les autres ont été comblées et pour la plupart il est très difficile d’en retrouver l’emplacement. À présent l’eau coule directement du robinet et les agriculteurs remplissent leur « tonne » qu’ils emmènent derrière leur tracteur pour aller la déverser dans les abreuvoirs installés dans chaque pâturage.

La mare du logis, à présent comblée mais toujours avec ses murets.

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Documents Annexes



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