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Gravure extraite de Maurice Alhoy, Les bagnes, 1845 |
Mais reprennons nos archives dans l'ordre chronologique. Au Moyen-Âge, un homicide impliquant un Fayais nous est rapporté dans les Archives Historiques du Poitou :
Le Procès de Jean Chauvet, un des premiers « homicides » nous est rapporté en 1309, au moyen-âge:
C’est un procès pour "homicide par négligence". En effet le Tondor, un Fayais, est tombé d'une échelle et se tue. Et l’on accuse Jean Chauvet d’avoir retiré l’échelle. Une enquête et un procès s’ensuivront, et une sentence sera prononcée au nom du roi Philippe IV Le Bel (voir article)
Bien plus tard, Fabrice Vigier, dans son ouvrage « A propos de quelques procès dans le Poitou du XVIIIème siècle » notera pour la période 1750-1790 dans la châtellenie de La Foye : 12 affaires de justice criminelle, et 5 de justice civile. Combien pour les autres périodes ?
L’une d’entre elles nous est rapportée en Juillet 1875 par le père Bory dans les registres paroissiaux :
Ce sera le célèbre père Bory, curé de la paroisse alors âgé de 68 ans, qui rédigera l'acte d'inhumation : "Le 18 Juillet 1785 a été inhumé dans le cimetière de ce lieu le corps de Pierre Arnaud, dit Bernuchon, âgé d'environ 45 ans, tué et mort d'un coup de fusil (dont la voix publique accuse son frère même, Louis), exhumé le 21 par ordonnance de M. le Sénéchal, et ouvert par un médecin et un chirurgien de Niort qui ont fait leur rapport. Ont assisté à ses funérailles Pierre Delage, beau-frère, Jacques Arnaud dit le Fillacier, beau-frère, Jacques Arnaud dit Berthelot, etc., qui ont déclaré ne savoir signer".
De temps en temps, au cours du XXème siècle, il y aura d'autres affaires de violence, ou des meurtres comme ce règlement de compte à coup de fusil entre gens de voyage qui a eu lieu au milieu des années 1990 et dont beaucoup se souviennent.Le bagne de Rochefort avait été conçu pour accueillir 500 forçats, mais il en abritera jusqu'à 2 500.
À leur arrivée au bagne, les condamnés, hormis quelques privilégiés, étaient donc ferrés.
Plusieurs natifs de la Foye, auront le privilège d’y séjourner.
On note Jacques CLOUZEAU, dit Rossignol.
Né à la Foye le 8 Juillet 1788 et ainé de 6 enfants, il fera partie des conscrits de 1808. Mais c’est peut-être à cause de sa petite taille (1,55m), qu’il sera « réformé gratuitement avant la revue de départ ».
Resté au village comme journalier, il se mariera 4 ans plus tard en 1812 avec une fille des environs : Françoise Marcon. Il semble qu’ils n’ont pas eu d’enfants. Que s’est-il passé ensuite et qu’a-t-il fait ? Les renseignements manquent, en tout cas il sera emprisonné quelques temps après au bagne de Rochefort sous le matricule 9626. La vie devait y être très rude car l’on apprend qu’après être rentré à l’hôpital de Rochefort, le 28 février 1816, il y décède quelques jours plus tard, le 6 mars, à l’âge de 27 ans. L'acte de décès retranscrit par la municipalité nous dit qu'il était marin. (vue 35 et 36/677 des registres de Rochefort, collection Hospitalière, décès, 1815-1829).
Deux décennies plus tard, l’on apprend que Victor ALLAIN, un autre Fayais, avait réussi à s’évader après avoir été condamné pour vol à vingt ans de travaux forcé, puis incarcéré au bagne de Rochefort. C’était le 28 Juillet 1843.
Victor sera repris quelques jours plus tard, le 2 Août.
Né
le 11 frimaire an X (2 décembre 1801), originaire de Beauvoir, l’on
apprend qu’il état « Piqueur de puits », c'est-à-dire puisatier. Par
une cruelle ironie du sort, son acte de naissance, en 1802, indique que
ses parrains et marraine étaient Victor Joseph Gaignard, brigadier de
gendarmerie à Beauvoir, et Marguerite Dallenson, épouse du commandant
Carré, gendarme âgé de 40 ans...
C’est pourquoi, l’on décidera de les éloigner, et après avoir hésité sur quelques horizons possibles, le choix se portera sur la Guyane et la Nouvelle-Calédonie.
On y construira les premiers bagnes, et dès 1852, des vaisseaux-prisons transfèreront les bagnards de Rochefort aux îles du Salut puis à Cayenne, mais aussi ceux de Brest puis ceux de Toulon.
Deux ans plus tard, la loi sur la Transportation organisera la peine des Travaux Forcés à accomplir hors du territoire métropolitain, et conçue pour ne jamais permettre le retour des condamnés dans la mère-patrie.
En conséquence, dès 1854, le bagne de Rochefort fermera définitivement ses portes.
Beaucoup
plus tard, en 1938, des voix s’élèveront au parlement, il est vrai que
l’affaire Dreyfus avait fait grand bruit, et la suppression des bagnes
sera votée.
En attente de départ dans leur pénitencier, les forçats sont concentrés dans des trains cellulaires qui arrivent au port de La Rochelle, puis embarquent pour la citadelle de Saint-Martin de Ré.
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La citadelle de Saint-Martin |
A la suite de la fermeture du bagne de Toulon en 1873, la citadelle de Saint-Martin de Ré deviendra le dépôt d’étape des condamnés aux travaux forcés avant d’acheminer les forçats et les déportés vers les bagnes coloniaux. Là, dans un silence de plomb et soumis à une discipline sévère, les condamnés attendront de quelques semaines à plusieurs mois leur embarquement à bord du cargo-bagne.
A cinq heures du matin, ils sont réveillés et réunis une heure après dans la cour de la citadelle où chacun est fouillé. Réunis en colonne par groupes de quatre dans la cour de la citadelle, les punis sont sortis de cellule au dernier moment et sont placés en tête du convoi. Le dispositif répressif est impressionnant: Aux quarante surveillants du dépôt s’adjoignent d'ordinaire cent tirailleurs sénégalais, quarante surveillants militaires, cinquante gardes républicains et la garnison de gendarmerie locale. Les gendarmes et les tirailleurs forment un cordon armé de fusils et de baïonnettes qui s’étend depuis la sortie du dépôt jusqu’au port de Saint-Martin.
Ces derniers sont présents sur le port dès six heures du matin. Le directeur du dépôt passe ensuite en revue les forçats et leur annonce que tous relèvent désormais non plus du ministère de l'intérieur mais de celui des colonies. Après un ultime appel effectué par un surveillant, les aumôniers donnent un dernier soutien moral aux forçats, puis le tambour résonne et le capitaine de gendarmerie donne l’ordre du départ…»
Une fois sur le port, les forçats sont comptés et embarquent sur des vapeurs ou à bord de simples canonnières, chalands ou barques. Bien en vue de la vedette de police qui patrouille pendant toute l’opération, cette étape dure une demi-heure environ puis les embarcations quittent toutes le port pour remettre une après l’autre leur lot de condamnés.
Un des premiers sera le Navarin qui entre 1876 à 1885 assurera plusieurs fois par an le transport de forçats vers la Nouvelle-Calédonie. En 1878 on rapporte que la traversée a durée 105 jours.
Puis ce sera le Ville de Saint-Nazaire qui assurera ce transport jusqu’en 1896. Ensuite la Calédonie lui succèdera à partir de 1894, plus tard ce sera La Martinière puis le Loire au début des années 1900.
A l'intérieur des bagnes, les forçats ne disposent d'aucune intimité et demeurent derrière leurs grilles sous la surveillance de deux surveillants qui se relaient jour et nuit sur chaque pont. Ils disposent d'une promenade quotidienne de vingt minutes mais au final ils passent toute la traversée enfermés dans ces bagnes.
Nos femmes n'étaient pas mieux partagées, elles ont été de même entassées dans un espace si restreint qu'elles ne pouvaient se tenir couchées et l'abord de leur cachot était si difficile qu'il nous fut expressément défendu d'y aller. Du reste, nous ne le pouvions pas car elles étaient fermées à double cadenas. Nous ne pouvions les voir que deux fois par jour, une heure le matin et une heure le soir alors nous les faisions monter sur le pont. Pendant ce temps, nous les faisions travailler, prier et chanter… »
(mémoires
de La sœur Saint Benoît Joseph à la mère principale, le 10 novembre
1897, Archives de la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny).
Au bagne de Nouvelle Calédonie
Quelques habitants de la Foye auront hélas le privilège d’y séjourner.
On apprend que le 12 Mars 1890, il commet un homicide volontaire. Pour cela, le 9 Août 1890, à la cour d’assise de Saintes, il est condamné à 7 ans de travaux forcés et 5 ans d’interdiction de séjour. Il est âgé de 46 ans, à présent veuf, et un document rapporte qu’il est tatoué d’un pot de fleur sur la jambe gauche.
Après un séjour de quelques mois à la citadelle de Saint-Martin il embarque le 4 mars 1891 sur le navire la Calédonie. Direction la Nouvelle Calédonie et son bagne de la presqu’île de Ducos, juste à coté de Nouméa.
On dit qu’il sait lire et écrire et que sur place il sera effilocheur, c'est-à-dire chargé d’effilocher des déchets de laine ou de chiffons destinés à faire de la pâte à papier.
Les surveillants notent qu’il a une bonne conduite et effectivement il sera bien noté.
Cela fait huit jours qu’on le recherche partout. On le soupçonne d’avoir tué d’un coup de fusil Jean Dupont, un homme âgé de 62 ans, pour lui voler son argent. Ce dernier vivait dans une maison isolée aux confins du bourg de la Rochénard.
On savait Giraudeau en possession d'un revolver, d'une canne-fusil, et d'un fusil à deux coups, et celui-ci sera trouvé caché sous une grosse barrique. Il était déchargé, avec la bourre des cartouches jonchant le sol. Mais, sur une méprise, Giraudeau sera relâché et ce sera une longue cavale… Après plusieurs allers-retours et marches de nuit, il passera par Bordeaux avant de se faire arrêter à Rochefort. L’enquête montrera qu’il était violent depuis son plus jeune âge. L’on rapporte qu’il avait déjà volé un pistolet à l’âge de huit ans, et qu’il avait récidivé à seize ans en volant un fusil à Papinot de la Foye-Monjault.
Le 3 Mars 1880, il sera jugé au tribunal de Niort pour « assassinat suivi de vol», mais grâce à un bon avocat, Maitre Lévrier, il réussira à éviter la peine capitale et sera condamné aux travaux forcés à vie. Dans le rapport l’on apprend qu’il n’a que 21 ans, n’est pas très grand (1,63 mètres), et sait lire et écrire.
Après avoir été écroué au dépôt de La Rochelle le 22 Mars, il fait un passage au bagne de Saint-Martin, puis il embarque le 12 Avril 1880 sur le Navarin, pour rejoindre la Nouvelle Calédonie et son tristement célèbre bagne de l’ile de Noue. Il sera incarcéré sous le matricule 12035 et sera effilocheur.
Il est vrai qu’après le décès de sa mère avec laquelle il avait toujours vécu, il se trouvait seul à l’âge de 50 ans pour exploiter une surface importante.
Célibataire et sans enfants, il n’avait pas connu son père. Qui était donc celui qu’avait rencontré sa mère en Septembre 1842, alors qu’elle avait 25 ans ? On ne le saura jamais, en tout cas elle s’était trouvée enceinte.
Puis cela avait été le départ pour la Nouvelle Calédonie et son bagne. Avec un petit groupe, ils avaient pris le train à Niort sous bonne escorte. Difficile de s’évader car ils étaient enchaînés. Puis après quelques mois à Saint-Martin, il embarquera le 11 Juin 1895 sur le bateau pénitentiaire, La Calédonie, ou il passera la traversé dans une cage avec d’autres. Direction l'Atlantique Sud pour doubler le cap de Bonne Espérance, puis arrivée au bagne de l’ile de Nou, après deux mois de traversée.
Le centre pénitentiaire était un ensemble tout neuf, composé de cinq bâtiments, construits au tout début des années 1890 au bout de la presqu'île de Ducos, située juste à coté de Nouméa.
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Un surveillant du bagne, vers 1906 |
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Forçats en Nouvelle-Calédonie |
Dans sa fiche on apprend que Rambault a le matricule 20962. Il mesure 1,75m, a les yeux bleus, et un gros nez. On dit de lui qu’il est illettré. Comme
la plupart des autres bagnards il sera « effilocheur ». Mais comme sa
conduite est jugée « assez bonne » on va rapidement lui confier un petit
lopin de terre qu’il cultivera et dont il vivra. Mais le 5 Août 1899, quelques mois avant la fin de ses 5 ans, il décédera et sera enterré sur place. (Ci-dessous l’acte de décès signé du commandant du bagne de la presqu’île de Ducos) A la mi-1901, après
notification de son décès aux autorités judiciaires, le tribunal civil
de Niort ordonnera la mise en vente aux enchères de tous les biens de
Pierre-André Rambault. |
Dans l’inventaire du 17 Novembre 1901 effectué par Emile Fouin, notaire à Beauvoir, assisté de plusieurs de ses collègues, on liste plusieurs biens situés sur les communes de La Foye-Monjault et de la Revétizon. On note qu’à Limouillas il reste les ruines d’une construction incendiée, et l’on fixe la mise à prix à cinquante francs. On note également un jardin, un champ situé au canton de La Motte, trois autres au Bouquet, neuf autres au Fief aux Chèvres, et deux chambeaux (marais) bordés de cours d’eau, situés dans les chambeaux de Limaille. Ces terres ayant été achetées par les Rambault au cours des décennies précédentes, auprès de différents propriétaires.
Cette vente aux enchères « A la bougie » sera publiée dans le numéro de Novembre du « Mémorial des Deux-Sèvres », un journal local, Elle se tiendra le 15 Décembre 1901 en l’étude du notaire Emile Fouin (Beauvoir). La maison incendiée sera achetée pour 55 francs par Augustine Delouvée de Limouillas, et a veuve François Caud. Les champs eux seront achetés par différents cultivateurs de la région : Jacques Rousseau de Limouillas, Klébert Barraud-Arnaud de Treillebois, Emile Favrioux de la Maison-Neuve. (Limouillas), Eugène Allard et Jules Geoffroy de Limouillas, et Edouard Garnaud.
Le total des adjudications se montera à 675 francs qui seront versés au trésor.
Ainsi s’achèvera la lignée des Rambault de Limouillas.
Ces îles sont un groupe de trois: L’île Royale, Saint-Joseph et l'île du Diable, et elles seront choisies car les très forts courants qui les entourent rendent toute tentative d’évasion très difficile.
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Les îles du Salut, situées à une quinzaine de kilomètres au large de Kourou |
L’on ne connait pas de condamnés de La Foye ou des environs qui aient séjourné dans ce bagne, mais Léopold Birard, pharmacien aux bagnes de Guyane, rapportera ses souvenirs au travers des courriers échangés au début des années 1900 avec ses amis Alphonse et Albert Dorey, menuisiers et cabaretiers à La Foye.
Ses courriers reflètent bien la mentalité de l’époque.
- Né le 21 juillet 1869 - La Foye-Monjault, Deux Sèvres, Poitou-Charentes, France
- Décédé en 1920, à l'âge de 51 ans
- Pharmacien major des troupes coloniales, officier de la Légion d'Honneur
C’est le frère cadet d’Arthur Birard, le célèbre maire et capitaine des sapeurs pompiers de La Foye.
Né en Juillet 1868 à La Foye, Léopold-Brutus Birard part faire son service militaire au 114ème régiment d’Infanterie basé à Saint-Maixent (Deux-Sèvres). Il a 22 ans et décide de s’engager dans l’armée. Après une courte permission, il intègre en Novembre 1891 le corps de santé des Colonies basé à Bordeaux. Brillant élève, il devient infirmier puis passe en 4 ans son diplôme de pharmacien de 2ème classe qu’il obtient en Août 1895.
Le mois suivant il part rejoindre les troupes coloniales à Madagascar alors colonie française en Afrique. Trois ans plus tard il sera muté au Sénégal.
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Son portrait, qu’il fera tirer lors de son séjour à Dakar |
A part quelques permissions, Léopold ne reviendra au village qu’en Octobre 1916 après avoir été libéré du service. Se mariera-t-il ? L’on ne le sait pas.
Il décèdera en 1920, à l'âge de 51 ans ce qui est jeune. Avait-il contracté des maladies aux colonies ?
Il sera enterré au cimetière de La Foye dans le caveau familial au coté de son frère mort trois ans auparavant, de son père Louis et sa mère Adeline.
Les escales ont été très intéressantes: Pointe-à-Pitre, Basse terre à la Guadeloupe, Saint-Pierre qui a disparu depuis, Fort-de-France à La Martinique, Castries à Sainte-Lucie, Port d’Espagne à Trinidad, Desmerara en Guyane Anglaise, puis la Guyane Hollandaise et les îles du Salut. Ici nous avons appris la catastrophe de Saint Pierre et nous sommes tous consternés. Quand on pense que 20000 personnes ont péri sous les laves, et ce n’est pas fini, c’est effrayant !
J’ai pris possession de mon poste aux îles du Salut. Je suis très bien installé: Une maison de quatre pièces et un jardin, et jusqu’à maintenant je m’y porte très bien.
Par contre la fièvre jaune diminue à Cayenne et dans le Maroni, mais elle parait augmenter ici.
Il n’y a pas de femmes aux Îles, C’est continence forcée ! Est-ce qu’à l’hôpital il y aurait quelques jolies petites religieuses à qui l’on pourrait offrir des fleurs ?
Comme distraction il y a un peu de chasse et de pêche aux requins. Ils sont en grande quantité, impossible de se baigner en mer. Souvent le soir en allant à l’abattoir, on en voit trente ou quarante qui viennent jusque sur le bord de la plage pour prendre les entrailles de bœuf. Ils servent de cimetière aux condamnés à mort. Je t’assure qu’ils ont vite fait de les expédier. Ils n’ont pas le temps d’aller au fond malgré la grosse pierre qui est attachée à leurs pieds… »
Plus tard il écrit :
Le cuisinier lui n’est pas une crème (c’est un récidiviste) mais il est très fort en pâtisserie.
A la pharmacie j’ai comme garçon un curé qui aimait trop les petites filles et les petits garçons. On ne peut avoir confiance en lui.
Comme secrétaire j’ai un condamné à perpétuité qui a tué un de ses camarades (pour une histoire de femmes) et trois autres garçons qui ont tué également… Tu vois, ce n’est pas la domesticité qui me manque.
Un peu plus loin :
Consommé à la mouette
Poissons
Légumes
Rots :
Entremets
Vin des îles, tafia.
Parfois la nostalgie le prend :
Septembre 1902 :
11 Décembre 1902 :
17 Juin 1903 :
Cordiale poignée de main… Léopold Girard».
Après la révolution il y aura des "garde-messiers" pour protéger les moissons, puis plus tard des "garde-champètres". La plupart du temps ils arbitraient les conflits entre voisins, et les histoires de vols. Mais parfois il fallait que le maire s'en mêle, et dans les cas plus graves on faisait appel à la gendarmerie qui se tenait au canton, à Beauvoir.
Plus récemment, vols, coups et blessures, ou bien disputes entre voisins font régulièrement des entrefilets dans la presse, comme dans les années 1990 ce règlement de compte à coup de fusil entre gens de voyage dont beaucoup se souviennent encore. Cependant la criminalité dans un petit village rural comme celui de La Foye reste une occurrence plutôt rare, bien inférieure aux statistiques des centres urbains.
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