Le prieuré


Enluminure. Un moine bénédictin à l'étude.

Pendant 600 ans, le prieuré de La Foye sera l'un des plus rentables de l'abbaye de Montierneuf, rapportant plus de 10 000  livres par an sous Müller (somme qui n'inclut pas la part considérable prise par le fermier seigneurial, en particulier par Louis Isaac Bastard de Crisnay lors des vingt dernières années). Malgré cela, et même si les bâtiments monacaux peuvent facilement loger jusqu’à quatre moines, il n'y en aura jamais guère plus de deux.

Dans cette paroisse, les moines se spécialisent dans la culture de la vigne et veillent à l’entretien du cellier, assistés par les vignerons et les artisans locaux, ainsi que par des domestiques et des journaliers. Les vins de la paroisse ont une belle réputation qui parviendra jusqu'au roi.

Dès 1759, le meunier et farinier Pierre Rousseau opère le moulin à vent du prieuré, dit « l’ancien ». Il aide peut-être à la préparation et à la cuisson du pain. Après le départ des bénédictins, les bâtiments et les terrains du prieuré seront toujours en usage.

Durant la Révolution, leurs nouveaux propriétaires employaient notamment le tonnelier Pierre Lamiaud et les domestiques Jean Boucher et Françoise Rousseau, fille du meunier, qui avaient peut-être travaillé auparavant pour le compte des moines.


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