Un petit rayon de soleil, et hop, c'est parti...
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Promenade dans le bourg. La rue du centre et son vieux puits |
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Limouillas et ses vielles maisons de vignerons après la pluie... |
Admirez ces vieux murs de pierre et ces façades de maisons anciennes. Recherchez les détails qui sont les témoins du savoir-faire des artisans qui ont vécu ici. Le temps d'un instant vous vous imaginerez à leur côté, les regardant scier des blocs de pierre tirés du sol aux alentours, les tailler au pic, et parfois les sculpter…Observez comment l'on a posé ces pierres en respectant leurs "belles faces". Sachez lire comment les bâtiments ont évolué au fil des générations, avec leurs rajouts, surélévations, et toutes les ouvertures : fenêtres et portes dont beaucoup sont aujourd’hui bouchées mais dont on voit encore l’encadrement…
Regardez ces murs de pierre sèche, dont il en subsiste encore quelques-uns, et observez comment on les protégeait avec des pierres plates posées sur le champ. Ils ont su traverser les siècles. Pourra-t’on en dire autant des constructions contemporaines ?
Il faut dire que dans ces époques pas si lointaines, l’on aimait le travail bien fait et l’on prenait le temps. Tout se faisait à la main, parfois avec l’aide d’animaux, et il est vrai qu’au village la main d’œuvre était importante.
Vous trouverez ci-après quelques photos « d’éléments remarquables », prises dans les différents villages.
La liste n’est pas exhaustive. Ils sont classés par type, avec lorsque c’est possible une petite explication sur leur utilité et le contexte.
A vous de construire votre parcours au fil de vos envies. Établissez un jeu de piste pour les plus jeunes...
Des cartes détaillées sont à votre disposition sur le site pour vous repérer, et, pour les plus curieux, des articles vous donnent le contexte historique.Bonne découverte !
1. Les dates sur les maisons
2. Les vieux murs de pierre
3. Linteaux de portes et fenêtres
4. Piliers de hangars
5. Croix de chaînage
6. Pierres d’évier et boulites
7. Attache-bestiaux
8. Pigeonniers
9. Les fours
10. Les Ammonites
Pour les puits que l’on encore voir de ci-de là, se référer à l’article sur l’Eau.
Le style des chiffres employés sur cette gravure est tout à fait significatif de ce milieu du XVIIIème siècle.
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Bourg. Rue de l’ancien Castel. Maison de notaire 18ème siècle. Date 1762. |
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Le Bourg. Rue du centre. 1816. |
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Le Bourg. Impasse du prieuré. Grand Logis. Date 1826 sur la porte d’entrée.Initiale du propriétaire François Benoist. |
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Le Bourg. Rue du centre. Ancien café Maret. 1840 |
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Le Bourg. Impasse Garnier. Date 1891 sur linteau de porte, maisonnette, écriture mixte. |
Inscriptions particulières
L’exploitation se faisait à 2 ou 3 mètres de la surface du sol, parfois plus bas. La plupart du temps l'on en profitait pour creuser une cave. Il faut dire que beaucoup de ces maisons étaient celles de vignerons et donc cela s’imposait.
Selon les matériaux, l’on utilisait différents outils pour tailler et façonner les pierres et toute une corporation d’artisans spécialisés s’était développée dans la région.

Les maçons avaient appris à reconnaitre les qualités des différentes sortes de pierres, et savaient ou les employer : façade ou remblai. Il n’y avait que pour les seuils de porte, et pour les éviers que l’on faisait venir des pierres d’autres régions, en général des carrières des Charentes. Celles extraites du sol de la Foye avaient la fâcheuse tendance d'être poreuses, ce qui provoquait leur effritement lors du gel l'hiver. Beaucoup de façades de nos maisons en conservent les stigmates.
Le liant des murs étaient fait de mortier à la chaux, mélangés a du sable gras que l’on allait chercher sur les bords du Mignon. Quant aux tuiles de forme romaine, un certain nombre de petites fabriques avec four de cuisson s’étaient développées aux abords du marais. Et pour le bois, le bois de La Foye était là pour fournir des poutres de bon chêne qui tiendrait pendant des siècles.
Pour une explication détaillée sur les techniques de construction de l'époque, lire: Le chantier de reconstruction du château de Guedelon
https://chantiers.hypotheses.org/637
Sur le mur de la grange du Prieuré situé juste derrière l’église, l'on voit un certain nombre de ces gros moellons utilisés en réemploi. L'on peut en apercevoir également dans le mur d’enceinte du Prieuré.
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Le Bourg. Le mur arrière de la grange du prieuré. Située derrière l'église. |
Progressivement ces pierres prendront une taille plus petite, plus faciles à manipuler, comme ci-dessous sur certains tronçons du mur d’enceinte du Prieuré. A noter le « chaînage vertical » permettant d’assurer une certaine solidité pour des murs de grande longueur. Le Chainage, qui devait avoir lieu au maximum tous les 10 mètres.
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Le Bourg. Rue du centre. Une évacuation très particulière. |
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Treillebois. Rue de la Balade |
Ce mot a créé aussi le verbe : Bouliter : regarder par une boulite, regarder par le trou de la serrure (espionner).
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Le bourg. Rue des rosiers. |
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Le bourg. Rue du tourniquet. |
Ici une curiosité. Un trou de boulite que l’on peut orienter.
Il n’en reste que très peu, la plupart à l’intérieur de bâtiments.
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Attache bestiaux. Treillebois et Limouillas |
Pigeonniers
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Le Bourg. Rue du centre. |
Treillebois. Rue Centrale et Limouillas.
Et parfois l’aménagement était très sommaire comme celui-ci à Treillebois.
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Le Bourg. Rue des Artisans. Mur maison Barbet. |
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Le
Bourg. Rue des Artisans. Mur grange Morin. Et à Treillebois. |
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Le Bourg. Impasse Garnier |
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Au Bourg. Rue des Artisans. Le Logis, une ancienne propriété viticole... |
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La maison rouge, rue du centre |
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Rue des artisans. Un jardin à l'ancienne (du père Chatelier) |
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L'église et le monument aux morts |
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