Huissiers, sergents royaux

Au XVIe siècle, les huissiers perdirent l'obligation du port de leur costume. Les signes permettant de les distinguer se réduisirent à un écusson à trois fleurs de lys porté sur l'épaule et toujours la « verge ». Parallèlement, au sein de ce corps de métier, les attributions se partagèrent. Ainsi, les sergents et huissiers de la juridiction du Châtelet de Paris étaient divisés en huissiers audienciers pour les tribunaux (un huissier audiencier était chargé d'appeler les causes à l'audience), sergents à cheval pour les faubourgs et les campagnes, sergents à pied ou à verge pour le centre de la ville, etc. En 1705, un édit réunit en un seul corps la communauté des sergents à verge et à cheval du Châtelet en leur donnant le titre commun d'« huissier ». Ceci leur permit « d'exploiter en toute matière dans toute l'étendue du royaume et de résider où bon leur semblerait ». [1]

Liste des huissiers et sergents relevés dans les registres de la paroisse :

XVIIe siècle
, deuxième moitié :

XVIIIe siècle, première moitié :

XVIIIe siècle, deuxième moitié :
  • Jean BESSON, huissier royal de Beauvoir (1788)
  • Thomas BILLY, huissier royal, ancien sergent major du régiment du Beauvaisis (1790)
  • François DELAVAUD, huissier (1794, 1805, 1807, 1811, 1814, 1816, 1822), fils de Jean-Baptiste ci-dessous.
  • Jean-Baptiste DELAVAUD, huissier royal (1760), fils de Mathurin ci-dessous.
  • Mathurin DELAVAUD, sergent, huissier audiencier, père de François et Jean-Baptiste ci-dessus (1761)
  • André VIEN, huissier au Châtelet de Paris (de 1786 à 88)

XIXe siècle
, première moitié :


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Note
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[1] Huissier de justice (wikipedia)