Introduction

L'usage des surnoms semble avoir été très répandu jusqu'au début du XXe siècle dans cette région, et il est probable que la plupart des gens en portait un. Le surnom avait une fonction essentiellement pratique en raison de la fréquence des noms et prénoms similaires dans certaines paroisses, comme à la Foye avec le patronyme ARNAUD (auparavant ARNAULT).
Aujourd'hui, sixième jour de décembre 1740 a été enterré dans le cimetière de ce lieu après avoir reçu les sacrements Marie Rimbault, femme de Jean Arnaud dit la Traine, âgée de 36 ans, de cette paroisse, en présence de François Cosset et de François Barreau dit la Rose, lesquels nous ont déclaré ne pas savoir signer...
De leur temps, certains de nos aïeux furent mieux connus des autres par leur surnom, plutôt que par leur nom de baptême. On le voit avec l'exemple des ARNAULT dit Berthelot, où le surnom se substitue au patronyme dans certains actes. 

Parmi les plus fréquents, on trouve en premier lieu « le Jeune » et « l'Aîné » [1], qui permettaient de démarquer un individu, le plus souvent vis à vis de son père, ou sinon d'un frère, d'un oncle ou d'un cousin, lorsque ceux-ci portaient un nom identique (à Saint-Symphorien au XVIIe siècle, où l'on retrouve fréquemment « le Jeune » et « l'Aîné », cet ajout sert presque toujours à distinguer le père du fils). Cette distinction devait le plus souvent s'accompagner d'un autre surnom plus spécifique, comme pour François ALLAIN le Jeune, dit Framboise.


> Suite : Le surnom appliqué à la branche familiale

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Note
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[1] À partir de 1780, Bory emploiera « le Mineur » ou « le Majeur » plutôt que « le Jeune » ou « l'Aîné »