Porteurs de dépèches

Les "Télégrammes"
Le téléphone permettra également de transmettre des messages urgents, qui à leur arrivée, seront retranscrits sur des formulaires spéciaux. 
Ce sont les ancêtres des télégrammes. Il faudra aussitôt les porter à domicile, et pour cela recruter un transporteur.

Dés l'ouverture du premier bureau de Poste en Novembre 1913, la question se posera du recrutement d'un porteur.

Mme Dorey, cafetière bien connu au centre du bourg avait posé sa candidature pour porter les dépêches pour un montant de 500 francs, mais le conseil décidera de lancer un appel a candidature pour voir si l'on peut trouver moins cher.

  
 Pour cela la Mairie fera apposer une affiche en vue d'un recrutement.

 
C'est Anatole Marchand, charron-forgeron bien connu dans le village, habitant la maison en face de l'église, qui sera choisi, pour un montant de 130 francs par an, comme on peut le voir dans le document ci-dessous.

 


Mais en Septembre 1915 Anatole Marchand sera mobilisé. Il faut lui chercher un remplaçant.


 
 
C'est sa femme qui se porte volontaire, mais elle s’apercevra très vite qu'arpenter la commune du matin au soir est très fatigant. Elle abandonne au bout d'un mois.

Ce sera Octave Migaud, un cultivateur qui acceptera le poste pour un salaire de deux-cent francs. Deux ans plus tard celui-ci deviendra cantonnier de la commune.


 Mais le Postier, Emile Bonneau, cherchant à améliorer son salaire, fera une contre-proposition de 200 francs pour à la fois la gestion du téléphone et des dépêches.

 

On ne sait pas ce qui au final sera décidé.

En décembre 1913, des discussions auront lieu avec la commune de La Rochénard, pour que le porteur de La Foye desserve aussi la Maison-Neuve, hameau touchant Treillebois. Ceci fera l'objet de marchandages concernant la rémunération demandée.
 

Porter les dépêches a un coût pour la commune, et la municipalité s'en plaint.

En Juillet 1932 le directeur des Postes évoque le fait que ces dépêches à domicile pourraient ne plus être gratuites pour ceux qui les reçoivent.

Mais il semble que la commune ait arrêté de financer ce service après la seconde guerre mondiale.

En Mars 1962 le directeur des Postes envoie un courrier pour demander à ce qu'un porteur soit recruté au plus vite.







 

 

 

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